Mois : avril 2016

#Art Gallery 2: Le cas de la Robe Georgina

Ce n’est pas la première fois que je couds un modele de la République du chiffon, puisque au tout début de ce blog, je vous avais présenté ma jupe Rita mais ça fait 2 fois que je suis un peu déçue par les patrons.

Le style est super avec des détails qui font vraiment  la différence mais il y a trop de retouches à faire. J’adore ma jupe Rita mais je ne l’ai jamais refaite car il faudrait complètement redessiner le haut car elle baille à la taille. Pour la robe Georgina, j’avais bien lu que l’encolure montait trop haut, donc je l’avais baissée dès le départ de 4 cm, par contre je n’avais pas assez creusé le sujet des pinces et de la longueur de la robe. Je l’ai cousu un peu en urgence pour l’emmener en vacances et n’ai donc pas pris le temps de faire une toile 🙁

Donc la robe Georgina, en taille 40 à la poitrine et 42 à la taille et aux hanches, sans retouches, ça donne ça:

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Le constat est sans appel, elle est beaucoup trop courte. J’ai eu une l’impression d’avoir les fesses à l’air toute la journée. Pour la plage ça passe mais elle n’ira jamais bosser! Je trouve également qu’il y a trop de volume sur le haut de la robe. Sauf que voilà; J’aime beaucoup le tissu (en même temps heureusement puisque j’ai fait 3 robes), j’adore les superpositions du dos et accessoirement le tissu « art gallery » n’était pas donné.

La plage pour moi c’est 15 jours par an en moyenne et ce serait bien dommage qu’elle reste au placard le reste du temps. Alors c’est parti pour les retouches:

Retouche n°1 la longueur: je n’ai plus du tout du tissu principal pour rattraper la longueur car tout a été utilisé pour mes cousettes trio mère/fille. En farfouillant sur la toile j’ai trouvé cette merveille:
image12 cm de hauteur de broderie et ça semble assorti à mon tissu du dos. C’était certainement prévisible mais cette broderie n’est pas vraiment raccord en couleur mais surtout s’avère beaucoup trop longue; Cela casse l’effet de la robe. Je ressorts mes petites chutes de tissu rose, et réussi tant bien que mal à caser une petite bande pour rallonger ma robe.

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Retouche n°2 rattrapage du buste: je farfouille sur les blogs de celles qui ont déjà cousues ce modele, et constate amèrement que j’aurais dû le faire avant! Mes plis dos haut et bas vont se transformer en pinces, ce qui permet de rattraper la cambrure. Pour le haut du devant il faudrait enlever le trop plein de tissu, mais je n’ai pas le courage de démonter toute la robe pour le reprendre. J’opte donc comme pour le dos: je ferme les plis en pinces sur 5 cm. Pour la jupe devant je laisse les plis creux ouverts.

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Pour celles qui voudraient se lancer dans l’aventure, je conseille vivement de faire une toile. Si d’aventure, je devais la refaire en plus des modifs ci-dessus je baisserais également la taille de 1-2 cm et pourtant je ne suis pas très grande. J’avoue que je suis un peu déçue car les patrons indépendants (et cela ne me choque pas) coûtent plus cher que des magazines, mais pour moi ils se doivent d’être parfaits! Ici (et j’ai re-verifié mon patron) les pinces haut et bas ne sont pas alignées. Sur un tissu chargé cela ne se voit pas mais sur un tissu uni cela pourrait choquer. C’est dommage car le montage est ingénieux et les finitions intérieures proposées avec un biais rapporté sont superbes.

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Note pour plus tard: il faudra que je reprenne le haut de la fermeture qui a tendance à rebiquer 🙂

Au final, je l’aime quand même beaucoup ma robe Georgina et je n’exclus pas d’en refaire une un jour.

Pas trop lassé de ce tissu? Il me reste encore la robe de mini choupette à vous présenter :

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#Art Gallery 1: la combi-short à smocks

Lors des soldes d’hiver j’ai craqué sur une petite merveille de chez Art Fabrics: le Tissu Wonderland Enchanted Leaves Plum:

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Je m’étais imaginé une Robe Georgina de République du chiffon avec un dos rose uni (commandé bien évidemment en même temps) mais quand le tissu est arrivé j’ai eu comme un doute. Une robe super fleurie alors que je ne porte que de l’uni…. Je ne le sentais plus trop. Ma graine de star est toujours à l’affût dès qu’il est question de tissu rose, violet ou avec des fleurs. Alors imaginez là avec les 3 conditions réunies, il n’était absolument pas envisageable que ce tissu reste inutilisé.

La demoiselle avait une salopette fétiche à smocks en Liberty rose qu’elle a portée jusqu’à ce que le pantalon lui arrive aux genoux tellement elle l’adorait et je lui avais promis de lui en faire une pour la remplacer. Ni une ni deux, avec un voyage au Sénégal programmé en mars je me devais de tenir ma promesse! Bah oui il y a un certain décalage temporel sur ce blog et pour le moment on est toujours en février 🙂

Cette cousette au delà de faire très plaisir à ma princesse présentait également 3 avantages:
– coudre un patron du Burda enfants printemps-été 2015 encore jamais utilisé
– tester les smocks machines pour la première fois
– ne pas augmenter mon stock de tissu.
Pas mal pour un simple combi-short !

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Le modele est le 613 du Burda enfant de l’année dernière. Je n’ai fait aucune modification sauf dans la technique des smocks. La méthode proposée par Burda me semblait compliquée: coudre en zigzag de part et d’autre d’un fil elastique puis tendre doucement le fil elastique…. J’ai préféré enrouler du fil élastique à la main dans ma canette en le tendant légèrement puis coudre au point droit (petite taille le point droit 2-2,5 max) avec du fil classique au dessus. C’est peu long mais tellement simple que cela m’a donné envie de mettre des smocks partout partout partout!!

Comme d’habitude la demoiselle s’est super bien prêtée au jeu des photos. Avec ses lunettes de stars pour m’éviter de flouter sa jolie frimousse:

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Par contre ce tissu…. Il est pas mal finalement, non? Moi aussi, je pars au Sénégal prochainement et finalement une petite robe à fleurs pour aller à la plage se serait pas mal en fait… Euh, il en reste sur le site? Oh et puis il y en a plein d’autres en soldes….

Bon vous devinez la suite?

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Mais il y a comme une épidémie, non?
A bientôt pour la suite de l’épopée de ce tissu.

Veste Ramon

Aller jamais 2 sans 3, comme je vous l’avais annoncé dans mon billet précédent, je vous présente un 3ème modele issu du numéro de Janvier-Fevrier de LMV. C’est bien la première fois que je rentabilise autant un magazine!

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Bon vous êtes prêts pour un roman.
C’est l’histoire d’un petit garçon qui voulait que sa maman lui couse quelque chose car sa sœur venait d’avoir une jupe. On choisit le patron, je coupe mon tissu accompagné par des « c’est bientôt fini » toutes les 5 minutes. Avec 3 minis pouces et un boulot à plein temps je couds surtout le week-end. Arrive le dimanche soir, veille de la dernière semaine d’école avant les vacances de février et la veste n’est pas finie…  Je promets que « oui je trouverai le temps dans la semaine pour la finir et qu’il pourra la mettre à l’école avant les vacances » (même si au fond de moi je ne vois pas bien quand!) et plaide que de toute façon je n’ai pas les boutons pour la finir! Et toc!

Comme pour tous les enfants, la période entre noël et les vacances d’hiver est des plus compliquées car les chérubins sont crevés, qu’on enchaîne rhumes sur gastro, qu’il fait nuit le matin et le soir… Bref que tout prend 4 plombes car ils sont épuisés. En maman très faible, j’avoue marchander sévère un peu avec eux. J’ai la chance de bosser pour un grossiste, tu sais celui dans lequel tu peux acheter les maxi boites de Haribo, les mêmes que celles que tu trouves chez le boulanger. J’ai donc une réserve très efficace de dragibus dans mon coffre de voiture quand il faut vraiment sortir les grands moyens pour qu’ils acceptent (rayer les mentions inutiles):
– de quitter la garderie,
– de marcher jusqu’à la voiture
– puis de marcher jusqu’à la maison quand on n’a pas trouvé une place proche de chez nous.

Mes enfants ont bien compris que le travail de Maman recèle de choses merveilleuses. Fatiguée par la n-ième demande de mon fils, je me retrouve à lui promettre une surprise « de mon travail » pour le lendemain mercredi s’il accepte d’aller enfin se coucher. (À ce moment de l’histoire, il aurait même pu me demander un kangourou ou un vrai sabre laser de Jedi que j’aurai dit oui!).

Sauf que le lendemain, prise dans un tourbillons de réunions, j’ai oublié. Je vous raconte pas le moment de solitude, quand je récupère mon fiston qui avant de me dire bonjour me demande: « Maman t’as ma surprise? »…. Là, impro totale et ma réponse fuse: « j’ai mieux que ça, monte vite dans la voiture! » Pendant que je me contorsionne pour arnacher mes 3 chérubins dans leur siège auto, mon cerveau réfléchit à 100 à l’heure pour trouver la parade!
Et d’un coup, comme dans les BD, une ampoule s’allume; Il m’a semblé apercevoir un petit mail de M. Mon mari dans l’après midi pour me dire que ma commande de boutons était arrivée. Je poursuis donc crânement: « je te la donnerai à la maison ».

Lecteur, tu imagines bien la suite… Le fiston chéri est aussi dur à la négo que moi en impro! Et c’est comme ça que je me suis retrouvée à 22h passées sur ma terrasse par -2°C à poser des pressions au marteau parce que j’ai pas la super pince qui va bien. Le « Maman t’es la meilleure » au réveil du bonhomme découvrant sa veste finie m’a fait tout oublier!!
Ouf on est jeudi matin, promesse tenue!

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imageJe vous passe les détails du drame d’une des pressions qui n’a pas tenue et le désespoir de mon fils en rentrant de l’école. Même pas peur, le marteau n’avait pas eu le temps de retourner au fin fond du cabanon de jardin. Pouf, pouf, 2 coups de marteau, un regard ébahi du fiston devant le « si grand talent » de sa mère à tout réparer!

Bon et la couture dans tout ça?
La première difficulté est les poches passepoilées. Ce n’est que la deuxième fois que j’en couds et je ne maitrise pas encore complètement la technique. J’ai d’ailleurs un peu brûlé mon tissu en voulant bien applatir au fer.
La seconde difficulté c’est le bord cote du col et du bas. Pour le coup, je n’en avais jamais cousu et c’est ce qui m’intéressait comme étape technique dans ce modele. Au final c’est plutôt simple. Comme souvent avec LMV, toutes les étapes sont bien détaillées, il n’y a qu’à suivre.

Enfin, pour la taille, j’ai fait un 6 ans alors que le jeune homme s’habille plutôt en 8 ans dans le commerce.
Voilà, vous êtes toujours là? Je vous avais prévenu dès tout en haut que ce serait un roman 🙂
NB: l’année prochain, mon fils rentre au CP, ce billet s’auto-detruira dès qu’il saura lire!

Robe Kyoto

C’est l’histoire du perfecto de Charlotte Auzou, que j’ai décalqué cet été, pour lequel j’ai acheté du joli sweat Bordeaux et qui c’est transformé en…. Robe Cocooning. Alors j’ai racheté un autre type de sweat toujours Bordeaux un peu moins épais pour le réaliser mais il s’est egalement transformé en robe. Il aura certainement un jour son heure de gloire mais pour le moment il est passé « non prioritaire! »

C’est donc encore une robe que je vous présente et encore un modele du numéro de Janvier-Fevrier de « la maison Victor »: la robe Kyoto. Au premier coup d’œil, elle ne m’avait pas nécessairement tapé dans l’œil tout éblouie que j’étais par la jupe Rachel. Et puis cette petite decoupe dans le dos,  le confort d’une deuxième robe en sweat…. Je me suis laissée tenter.

Pour la réalisation, j’ai coupé comme d’habitude avec LMV en 38, mais je dois avouer que mon tissu n’étant pas très exrensible il n’y a pas de rab. Par contre c’est sur la stature et le dos que j’ai eu plus de difficultés. Je mesure 1m64 et j’ai du enlever 7 cm à la taille pour que mes hanches soient bien dans l’arrondi de la jupe. Du coup le devant qui était d’un seul tenant a maintenant une couture à la taille; pas grave avec une ceinture, cela ne se voit pas 🙂image
imagePour le dos, l’ajustement a été très compliqué. Pour essayer de cacher la misère pendant la 1ère séance photo je triche de façon plus ou moins discrète en tirant avec mes petites mains sur l’avant de la robe pour que le dos se positionne à peu près correctement sur les photos. Sur la photo ça peut passer mais pas super pratique dans la vraie vie!
image Je pense que le problème est que je suis trop cambrée pour que la robe se positionne bien sur moi. J’ai vu d’autres versions sur la toile où tout semble normal!
J’ai fait plusieurs essai pour trouver la bonne solution: j’ai essayé de coudre les pans ensemble mais ce n’était pas concluant. J’ai finalement croisé un peu plus mes 2 pans et j’ai remonté la taille dos de 3 cm. La robe est maintenant portable de face et de dos en même temps ce qui est qu’en même plus pratique! J’ai abandonné l’idée de la ceinture.

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Pour 2016, je l’avais annoncé dans ma liste d’envie: coudre un peu plus pour mes enfants. Voici une petite mise en bouche de mon prochain billet avec une dernière cousette de ce numéro de LMV pour mon fiston chéri:
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