Réglisse

Certaines ne jurent que par leur petite robe noire… moi, en été, je suis une grande adepte de la petite robe blanche. Si elle est en broderie anglaise, on approche le nirvâna et avec une jupe qui tourne c’est le Saint-graal!

Pour le patron, c’est un vieux dinosaure, déjà vu et revu: la robe Réglisse de Deer and Doe. Pdf récupéré déjà assemblé et découpé dans la patronthèque de ma maman, que du bonheur.

J’ai supprimé le boutonnage devant et allongé le buste de 3 cm.

Évidemment je l’ai entièrement doublé pour compenser la transparence de la broderie, ce qui lui donne une bonne tenue. Elle reste très agréable à porter même par forte chaleur. C’est l’avantage du coton.

Dans cette version simplifiée aucune difficulté… pas de fermeture, pas de boutonnières, pas de fronces! Que des coutures simples, une cousette plutôt très rapide.

Et sinon, on en parle de ce joli spot photo! Il s’agit du mur de l’ancienne école maternelle de nos enfants. Nous n’y étions pas passés depuis 3 ans et l’avons découvert par hasard alors qu’il est à peine à 500 mètres de chez nous!

J’ai eu du mal à choisir parmi la série de photos, car j’adore le contraste du blanc et des couleurs!
A très vite si on trouve te temps de faire des photos entre toutes les réjouissances du mois de juin ; kermesse, gala, anniversaire et tutti quanti !

Sycamore cardigan

J’adore le printemps… j’aime quand toutes les fleurs finissent d’hiberner et que les couleurs illuminent notre jardin. Cela fait 5 ans que nous sommes installés dans notre maison et que chaque année nous créons de nouvelles «zones fleurs » comme les enfants les appellent et qui se disant viennent empiéter sur les espaces de jeux! La première année nous avons craqué sur une gloriette en fer forgé dans l’idée de créer une roseraie. Année après année nos rosiers prennent possession des lieux pour notre plus grand bonheur.

Un bien joli cadre pour présenter mon gilet Sycamore. Un modèle pas très simple dont toute l’originalité est sur les manches.

Le gilet démarre par l’encolure dos avec un montage des mailles en doubles sens très astucieux qui permet de n’avoir quasi aucune démarcation. Un lien vidéo dans le patron permet de bien comprendre la technique. Ensuite le montage est classique, on laisse les mailles de la bande du dessus des manches en attente le temps de tricoter le corps. Les manches sont relevées sur les emmanchures et les difficultés commencent!

Les petites traits perpendiculaires aux manches s’appellent des tresses estoniennes. La aussi, le patron propose une vidéo explicative (à partir de la 3e minute). C’est très beau mais c’est très long. J’ai tricoté mes 2 manches en même temps pour être certaine qu’elles soient parfaitement symétriques et il me fallait environ 30 mn par tresse. Autant dire que ce n’est pas le rang qu’on démarre sans avoir un peu de temps devant soi ou en faisant autre chose!!

Le patron propose 2 longueurs et j’ai choisit la plus longue pour avoir un bon gros gilet bien chaud. Pour la laine, c’est encore la polaire de Fonty un mélange équitable de laine et d’alpaga. L’alpaga apporte de la douceur et la laine de la chaleur: un très bon combo. J’aime bien tricoter les mêmes laines, ça permet de zapper l’échantillon !

Le dos est aussi simple que le devant. Un ligne droite de jersey sans diminution ou augmentation pour marquer la taille.

Mon mari « fauxtographe » comme il s’est auto-baptisé s’est amusé sur les photos:

Voilà pour mes gilets de cet hiver. Je suis depuis plusieurs mois sur une écharpe en point brioche dont je m’approche doucement mais sûrement de la fin.
A bientôt

Leslie

Emmanuel cardigan

Ben voilà… j’étais toute motivée pour relancer la machine et venir partagée par ici mais mon blog s’est tout cassé ! Comme cela faisait longtemps que je n’avais pas publié j’ai cru bon de faire les mises à jour proposées par WordPress et… pfuu plus rien! Syndrome de la page blanche!! Plus moyen de me connecter en tant qu’administratrice et d’accéder à quoi que ce soit! Heureusement que mon cher et tendre maitrise un peu le sujet. Je lui ai fait les yeux doux et pris ma voix innocente pour lui demander de regarder… La remise en route n’a pas été si élémentaire semble-t-il mais… ça fonctionne !

Ce gilet est le cardigan Emmanuel proposé par Johanna. J’ai craqué sur le dos en dentelle que je trouve très élégant et la forme très robe compatible. Une fois n’est pas coutume, le patron est traduit en français et c’est quand même un peu plus simple que le tricot anglophone !

Le modèle se tricote du haut vers le bas. On démarre par l’encolure sur laquelle on vient monter les mailles du dos puis agrandir en raglan pour créer les manches et les devants. La bordure se tricote en même temps que le corps. Comme pour un gilet classique, à la fin des raglans, il faut laisser les mailles des manches en attente, finir le corps sans oublier de créer les boutonnières et ensuite tricoter les manches.
Pour la laine, j’ai choisit la Polaire de Fonty 50% alpaga, 50% laine. Un fil tout doux et assez chaud mais qui a un peu tendance à boulocher… J’ai tricoté en aiguille 4 et non en 4,5 comme préconisé sur la pelote pour respecter l’échantillon. Cela reste néanmoins des aiguilles suffisamment grosses pour que le gilet monte assez vite.

J’aime beaucoup les manches un peu ballon, resserrées aux poignets par des diminutions. J’aime aussi beaucoup les boutons que ma mercière m’a trouvé qui modernise l’ensemble.

Ce que je trouve sympa dans le tricot c’est de pouvoir l’emmener partout! Celui ce je l’ai commencé à la Toussaint en Charentes-Maritimes, il est venu au ski à Noël pour être finalement terminé aux vacances de février… Chacun de mes pulls « home made » est associé à des tranches de vie en famille car mon tricot est souvent à porter de mains. La couleur verte était un sacré pari car je n’en mets jamais mais je dois dire que je l’ai bien adopté et déjà pas mal porté.

Un grand merci à mon chéri qui prend la relève de mon papa en tant que photographe. Défi réussi 😍

A très bientôt avec un autre gilet…

Leslie

Adieu l’artiste

« C’est si dur de trouver les mots,
pour te dire tout ce que je pense
Je suis bien loin d’être Rimbaud
Bien loin d’avoir son éloquence »

Voila 1 mois que mon papa nous a quitté… je ne ferais pas son oraison funèbre ici, j’ai eu la chance de pouvoir lui dire tout mon amour et toute mon admiration de vive voix mais je voudrais juste le remercier pour le papa merveilleux qu’il a été et pour toutes les photos de ce blog.
C’était souvent le dimanche matin avant le repas dominical que nous faisions nos séances photos pendant que mon mari se désespèrerait d’occuper nos enfants qui ne rêvaient que de venir retrouver maman! C’était notre petite parenthèse rien qu’à nous. On poussait le lit de la chambre de mes parents pour avoir un mur neutre en fond, il installait ses éclairages, faisait ses réglages et la séance pouvait commencer. Je me souviens de ses remarques:  «baisse la tête, on voit trop tes narines, j’ai trop de dents… ». Il savait me rendre belle et mettre en valeur mes jolies cousettes. Je suis nostalgique de ces moments mais je mesure la chance d’avoir pu unir nos 2 passions pendant de si nombreuses années.

La photo il avait rêvé d’en faire son métier mais c’est dans le finance qu’il a excellé. Avec son départ en retraite en 2011, il s’est mis à courir les festivals et autres boites de jazz. Il a photographié des centaines d’artistes et parlait toujours avec passion des émotions ressenties et comment il essayait de les retransmettre en image. Sa galerie est ici et il exposera à titre posthume pendant le festival de Jazz in Commingue à l’ascension.

Merci papa. Ton courage, ta ténacité et ta dignité resteront à jamais gravés en moi et ta force m’accompagne tous les jours.

Pour rendre hommage à mon papa, mon mari a repris le flambeau et je reviens vite pour parler tricot.

Robe ROSE en corail…

De retour sur Instagram depuis quelques jours pour le « me made month » ça m’a donné envie de repasser par ici.
Heureusement que mes codes d’accès sont enregistrés car depuis le temps, je n’aurai pas su les retrouver!

Alors pour revenir sur la pointe des pieds, je vais vous parler de ma robe « Rose » commencée en 2019, finie en 2020 et qui attend patiemment d’être reprise en 2021.

Déjà parlons du patron… je ne mettrai pas le lien car je ne veux pas lui faire de pub mais il s’agit de la robe Rose créée par Florence Fernandez. C’est une passionnée de mode et non une modéliste et cela se voit dans la construction de son patron.

Deja, le patron n’etait proposé qu’en 3 tailles: XS, S, M. Les tailles L, XL et XXL ont été rajoutée depuis. La jupe est la même pour les 3 petites tailles et l’ajustement se fait avec des fronces… soit pourquoi pas…
Par contre le même positionnement des pinces du haut pour les 3 tailles, je bloque un peu plus. A 12€ le patron PDF, je trouve que c’est cher payé un travail d’amateur.

Pour ma part, je me suis aventurée dans la taille intermédiaire, au 1er essayage cela semblait plutôt correct et je n’ai pas fait de retouche mais mon tissu étant de la double gaze, le haut s’est un peu détendu depuis.

J’aime beaucoup l’ampleur de la jupe cercle et les petits volants sur les épaules. Je suis un peu moins fan du dos plongeant qui n’est pas SG compatible.

En choisissant l’angle de vue et les photos, cette petite robe semble complètement portable, alors pourquoi la reprendre en 2021?

Avant de voir les photos je ne mettais pas aperçu à quel point l’ourlet était foireux… j’ai investi depuis dans un arrondissent de jupe, mais n’est pas encore eu le courage de la reprendre. Si le soleil revient avant le 31 mai, le « memademonth » devrait me motiver à la raboter.

Je n’ose pas écrire à bientôt car je ne suis pas très assidue par ici alors… au plaisir et je vous souhaite une belle semaine.

Leslie

Duo Truss et Désinvolte

Truss et désinvolte tout un programme…. il fallait oser associer Truss up qui signifie ligoter à désinvolte, non? Bon en vrai je n’en savais rien et j’ai juste cherché la traduction de Truss avant de commencer à écrire mais l’association me plait d’autant plus!

Alors qui est qui? Truss est un joli gilet de Mélissa Wehrle et Désinvolte une jupe culotte de Popeline et Linon.

Tout d’abord, une petite présentation de Truss. C’est un gilet en 3 morceaux: le corps et les 2 manches. Il a la sympathie de se tricoter en aiguille 5 et après un pull en 3 c’est un parcours de santé! Mais bien que ce ne soit pas obligatoire, il démarre en « montage tubulaire ».
Le montage tubulaire donne l’illusion que les cotes rentrent sur l’envers et sont un peu plus élastique que des cotes traditionnelles. Comme c’était une grande première pour moi, je me suis servi de ce tuto très bien fait de l’échappée laine. J’avoue que j’aime beaucoup le rendu.

Le corps se tricote en un seul morceau ce qui permet une jolie continuité du motif. Pour la laine j’ai mixé le fil pur mérinos Gilliatt de rerum Datura coloris sel au fil alpaga-soie  Drop brushed alpaca Silk pour apporter encore plus de douceur à mon gilet. Mon gilet est tout doux et bien chaud comme je l’avais imaginé.

Les épaules sont terminées en graphting ce qui permet d’éviter d’avoir une couture. Pour les manches j’ai hésité à les relever sur les emmanchures mais j’ai finalement suivi le patron et commencé du poignet pour avoir les mêmes mailles tubulaire que sur le bas du corps. Mais je ne suis pas super satisfaite de ma couture sur les emmanchures mais c’est un truc que je n’arrive pas à faire joliment.
Voilà pour Truss, un gilet bien chaud que j’ai été contente d’enlever le jour des photos en plein mois d’août sous un soleil de plomb mais que je ne quitte plus aujourd’hui !

Désinvolte est donc une jupe culotte cousue dans un tencel moutarde.

Tout d’abord il faut signaler qu’elle taille grand alors que j’ai suivi le tableau de mensurations. La prochaine je tente au moins une taille en dessous car je ne peux pas la porter sans la ceinture qui est censée être décorative.

La fermeture est prevue sur l’arrière. Ne trouvant ça ni esthétique ni pratique je l’ai déplacée sur le coté. Exercice pas si simple avec la poche mais ça se fait.

Cette jupe culotte est super confortable même pas grande chaleur et je l’imagine bien en version hiver dans un lainage bien chaud.

Voilà pour ce duo improbable qu’en vrai je n’ai jamais porté ensemble car ils ne sont pas complètement de la même saison. Mais peut être que je peux porter ma désinvolte avec des collants finalement …. à réfléchir!
Il est probable que l’on reste en été encore un moment par ici, la faute à la flemme d’écrire toussa toussa… mais bon un peu de soleil en plein hiver c’est toujours bon à prendre. En tout cas, moi, cette série de photos me rappelle de bons souvenirs d’une semaine en Charentes avec mes parents.
Encore une fois merci Papa pour les photos 😘

Alocasia et DP studio 407

Comme beaucoup je m’interroge sur l’intérêt de tenir en blog sur lequel je viens de moins en moins. Et finalement la réponse est assez simple. J’ai déjà eu l’occasion de l’écrire, c’est mon papa qui a toujours fait toutes mes photos et j’aime particulièrement ces moments privilégiés pendant nos séances photos. J’aime notre complicité, sa bienveillance sur mes complexes, son soucis du détail et surtout à quel point il me rend jolie à travers son objectif.

Mon papa a des soucis de santé importants qui le privent petit à petit de l’usage de ses jambes, alors nos séances photos sont encore plus précieuses. C’est de son fauteuil qu’il a immortalisé mes cousettes cette année et en public dans un parc l’exercice n’était pas évident. Merci beaucoup papa. Alors même si l’envie d’écrire est moins forte, rien que pour les photos et le plaisir que j’ai à allier ma passion couture à sa passion photo et ben ça vaut le coup de continuer.
Et puis ce blog c’est mon carnet souvenir de ce que j’ai créé au fil des années et c’est aussi une grande fierté.

Et enfin, il y a tous vos messages qui me font toujours autant plaisir même si comme beaucoup je suis plus souvent sur Instagram que sur les blogs de chacune.

Revenons à nos moutons, et parlons aiguilles et bout de ficelle!

Toujours dans ma réflexion combo tricot couture, j’ai associé le pull Alocasia de Marie Amélie Design et la jupe 407 de DP studio (patron plus disponible).


Tout d’abord quelques lignes sur le pull: le modèle est bien expliqué mais le montage est assez complexe. Le tricot commence par la bande d’encolure dos sur laquelle on relève les mailles du dos qui démarre par des rang raccourcis…. ensuite on reprend les mailles des épaules mises en attente pour faire les 2 demi devants jusqu’au bas des emmanchures pour rejoindre le dos et le devant et continuer en circulaire. Les manches sont relevées sur les emmanchures pour être elle aussi tricotées en circulaire.  Bref c’est un tricot qui demande un peu de concentration et qui ne se fait pas en « faisant autre chose »!! En plus choisir du noir, pour des micros torsades quand on est myope c’est chercher la difficulté !


La laine est un fil bio de Bc garn qui est assez fragile et qui a tendance à casser mais surtout qui bouloche énormément. Pour que mon échantillon corresponde j’ai tricoté en aiguille 3 (un vrai péplum!) Dommage que le combo laine/patron ne soit pas plus facile car j’aime beaucoup le rendu mais dans cette laine, je trouve mon pull très fragile.


Concernant la jupe, lorsque DP studio a annoncé sa fermeture et le destockage de tous ses patrons, j’ai franchis le pas et acheté 2 patrons. Jusqu’alors, le prix un peu élevé et le style excentrique m’avait un peu freiné mais ce patron me faisait de l’œil depuis tellement longtemps que c’était l’occasion.
Pour la jupe j’ai choisi la version asymétrique avec des plis uniquement sur un coté.

Le montage est très astucieux et assez rapide à coudre puisqu’il y a peu de pièces.

La coupe tombe parfaitement et je n’ai fait aucune retouche ce qui est plutôt rare chez moi.

Même si les photos ont été faites en plein été sous un soleil de plomb, cette tenue est également parfaite pour l’hiver avec un gros collant et des bottes.

A très bientôt

 

Muse

Gros coup de cœur pour Muse la dernière robe de Pm pattern. Un patron aux multiples possibilités, pour des robes toutes plus féminines les unes que les autres.


Pour ma version j’ai choisi le décolleté sage, les bretelles à volant, la jupe à plis plat et le le bas avec ruché mais j’imagine très bien plein d’autres versions.

Je n’ai doublé que le haut, ce qui rend la robe plutôt rapide à coudre.

J’aime beaucoup son style et sa longueur aux genoux, qui la rend facile à porter. Par contre pour une prochaine version, je remonterai le décolleté d’1 ou 2 pour être un peu plus à l’aise.


Enfin, comme toutes robes qui se respectent elle tourne ce qui permet de faire la débile sur les photos et ça c’est pas rien!

Niveau couture , je n’ai aucune anecdote croustillante. Zéro retouches, pas d’aiguilles cassées, pas de bourrage de fils, rien, nada… tout c’est passé sans anicroche que c’est même pas drôle à raconter. Le seul point important c’est que j’ai réussi à caser la taille 38 dans 1m50 de tissus alors que le patron en préconise 2m30. Mon ruché est juste un peu moins froncé que prévu….

Niveau tricot, elle a elle aussi son gilet de prévu mais il lui manque encore une manche. Je n’arrive plus à me motiver pour le finir! Trop de dentelle tue la dentelle…. je rêve de Km de Jersey Zéro prise de tête!

A très vite

Leslie

Ariane et Aurore

On prend presque les mêmes et on recommence… Rosa laisse la place à Ariane: Un joli gilet très féminin de Lucile Atelier Design.
Ce gilet a une saveur un peu particulière car j’ai acheté ma laine la veille du confinement et il m’a accompagné pendant toute cette drôle de période. Il se tricote du haut vers le bas. La patte de boutonnage en I-cord se tricote en même temps que le corps.
L’encolure dos est soulignée par un motif en mailles torses (une première pour moi)

Les manches sont montées en rond et les poignets arborent le même motif que le dos.

Pour la laine j’ai suivi les recommandations du patrons et ai choisi le coloris 103 de la fonty Soyeuse. Le fil est composé de 70% de mérinos et 30% de soie qui lui donne de l’éclat et un aspect très lumineux. Ce fils est très agréable à tricoter et en aiguille 4, le gilet monte assez rapidement.

Bien évidemment il a été tricoté pour aller avec une robe.

C’est une nouvelle fois la robe Aurore de Coralie Bijasson.

Pour cette version je n’ai pas fait de doublure et juste des parmentures à l’encolure et aux emmanchures.

Le tissu est une crêpe de viscose toute douce, très agréable à porter en été.

J’aime le montage tout simple et le peu de pièce du patron. Les jupes sont des grands rectangles froncés. Elle est rapide à coudre et maintenant que le patron est décalqué c’est une robe faite en très peu de temps.

Voilà donc un ensemble que je porte beaucoup. J’aime sa féminité et son confort indéniable: une taille ample et une longueur raisonnable pour la robe, une laine toute douce pour le gilet. Bref un combo gagnant ! 😉

La prochaine fois je ne vous parlerai que de couture et de mon dernier patron coup de cœur. Le gilet assorti est sur mes aiguilles depuis de long mois mais je n’arrive pas à en voir le bout…

A très bientôt

Leslie

Rosa et Aurore

Aujourd’hui je vous présente mes 2 nouvelles copines: le gilet  Rosa de Along avec Anna et la robe Aurore de Coralie Bijasson.
Rosa c’est mon gilet fétiche de 2020. Je l’ai déjà tricoté en rose et pour cette seconde version j’ai longuement hésité sur la couleur. Je n’avais jamais porté de moutarde mais depuis ce gilet, cette couleur a fait une entrée fracassante dans ma garde robe. Il se marie facilement avec le bleu et le blanc très présent dans mon placard. Il est donc très très souvent de sortie. Pour la laine, j’ai mélangé 2 fils: de l’Alpaga de chez Plassard et du Mohair/Soie de Rico design.

Le combo est un gilet tout doux avec de jolis reflets. Je suis super fan…

Ma mercière m’a en plus trouvé des boutons parfaitement assortis alors que je trouve que c’est toujours un casse tête de trouver le bouton qui va bien. Le modèle est assez simple et idéal sur les robes. Comme pour le précédent je l’ai rallongé de 5 bons centimètres pour qu’il arrive sous la taille.

Dessous c’est donc la robe Aurore.

Une jolie robe très féminine en broderie anglaise. Je souhaitais mettre en avant la bordure sur le bas de la jupe et des mancherons mais mon coupon n’étant pas très grand, il a vraiment fallu rusé. Pour que la jupe ne soit pas trop courte, j’ai eu l’idée de faire la doublure un peu plus longue. J’ai craint un moment que ce soit une fausse bonne idée mais finalement j’aime beaucoup le rendu.

Toute la robe est doublée sauf les mancherons. Leur montage est astucieux avec un biais rapporté pour que l’intérieur soit net.

Le charme de la broderie anglaise est que selon les accessoires, cette robe se porte aussi bien au boulot qu’en week-end. Elle froisse peu et donc même mal menée dans une valise elle reste très présentable.


Voila donc ma première association tricot/couture, il y en a plein d’autres à venir.


Enfin je ne peux pas vous laisser sans faire une dédicace toute particulière à mon papa qui malgré une mobilité réduite m’a fait des superbes photos. Merci beaucoup beaucoup.😘😘😘

A très vite

Leslie