Mois : octobre 2018

Allô maman, bobo…

Vendredi 19 octobre , 10h20:
Dring, dring…
– Allo.
– Allo bonjour, c’est le directeur de l’école d’Alice. Elle est tombée sur le bras gauche.
– ouf, le bras gauche. Ça va alors… (Alice est déplâtrée du bras droit depuis 15 jours)
– Non ça va pas! Les pompiers sont en route. Vous pouvez être là dans combien de temps?

Arrivée à l’école en 25 minutes. Verdict sans appel des pompiers: « c’est cassé Madame, on attend le samu ». Arrivée du samu, confirmation de la fracture de l’humérus avec déplacement osseux. Décision du médecin: Évacuation à l’hôpital de Necker. Masque pour endormir Alice et lui poser une perfusion d’anti-douleur. Trajet dans le camion de pompier avec le samu en ouverture. 12h00 arrivée à Necker. Mise sous morphine, radio de contrôle, visite du chirurgien qui m’explique les différents scénarios… le regard désespéré d’Alice qui comprend qu’elle va de nouveau avoir un plâtre… un peu d’attente.
Ma question naïve à l’infirmière qui passe dans le couloir…
– Est-ce que vous pensez qu’on va attendre longtemps?
– Non, votre fille est en stade 4, il n’y a pas plus urgent qu’elle. On attend l’anesthésiste et elle part au bloc.

16h00… mon bébé part au bloc. L’infirmière me donne des consignes:
– Si tout va bien on vous appelle dans 2h en salle de réveil et si on ne vous appelle pas c’est qu’il nous fallait plus de temps. On ne s’inquiète pas. Ok?

Alice est partie et je craque. 2 fois en 1mois et demi qu’elle se casse les bras. A chaque fois je n’étais pas là et un sentiment profond de culpabilité s’installe… je n’ai pas su protéger mon enfant.

17h30 salle de réveil. Ma puce dort. Elle a un plâtre provisoire et son bras est attaché à son ventre. L’infirmière place gentillement un rideau entre nous et l’enfant d’à coté… la mienne ce n’est qu’un bras… on est à Necker en salle de réveil, les pathologies peuvent être très lourdes… Soirée et dîner d’hôpital, cela aurait pu être pire.

6h00 le lendemain. Visite du chirurgien qui nous explique l’intervention: Opération en externe pour remettre l’humérus, pose de 2 broches pour le maintenir, pose du plâtre définitif lundi puis contrôle dans 4 semaines pour – on l’espère – déplâtrer et retirer les broches en ambulatoire.

La suite… Achat de quelques tshirt en 8 ans en anticipation du plâtre définitif. Cette fois ci, le froid est là, elle ne pourra pas mettre que des manches courtes.
Lundi retour à Necker pour le plâtre définitif. Le chirurgien nous avait prévenu mais on ne s’attendait pas à ça… Il faut immobiliser le coude, il lui plâtre l’épaule et tout le buste…une véritable armure.

Impossible de l’habiller… je découds une manche dans l’espoir que ça passe… impossible non plus! Maman va devoir faire de la couture!

En nocturne lundi, je fais un prototype: 1 seule manche en 4 ans, corps en 8 ans en largeur et des pressions sur le côté (réalisé à partir d’un patron d’ottobre)

Validation du proto. Achat de tissu rose et de flex et couture en série … il y a certainement un concept de vêtement plâtre-compatible à lancer pour les plus motivées. Pour ma part je me contenterai de donner mes T-shirts à l’hôpital quand tout sera derrière nous.



Alice fait le robot:

il faudrait aussi que je lui fasse un sweat et on sera paré pour retourner à l’ecole…

Alice a eu du mal à accepter la situation, mais elle a repris le dessus. Elle va bien et s’habitue à son armure. Son caractère de canaille refait surface… et quelque part c’est bon signe.

A toute fin utile puisque depuis 10 jours, j’ai eu le droit à la question un très grand nombre de fois. Non Alice n’a pas la maladie des os de verre, non elle n’a pas de carence en produits laitiers. Oui j’ai posé la question à l’hôpital et la réponse est sans appel: UN ENFANT C’EST FRAGILE ET QUAND IL TOMBE IL SE CASSE !

Alice est tombé du dos de son frère le 30 août et s’est cassée le bras droit. Elle est tombée de vélo le 19 octobre et s’est cassée le bras gauche. Fracture très importante car elle a avant tout voulu protéger son bras fragilisé.

Même si j’ai eu du mal à l’accepter, c’est juste pas de chance. Son handicap est temporaire et je mesure d’autant plus la chance d’avoir des enfants en bonne santé.

Je profite de mes cousettes d’urgence pour participer à l’opération « Octobre rose »

Je fais partie des nombreuses femmes qui ont montré leurs seins au mois d’octobre. Mes antécédents familiaux sont mauvais mais pour le moment mes résultats sont bons. A contrôler l’année prochaine…

A très vite

Leslie

Avec mes « grandes » chutes…

Cet été je me suis mise au défi de coudre mes chutes. Je n’ai pas un grand stock de tissu car j’arrive à me raisonner mais ça m’agace quand il en reste à la fin d’un projet car ça m’encombre! Alors j’ai ressorti mes vieilles chutes et j’ai essayé d’en faire quelque chose. J’ai aimé le processus de création inversé : c’est à dire trouver LE patron compatible avec la quantité de tissu alors qu’habituellement je choisis le patron puis le tissu qui va bien. J’ai farfouillé dans mes Burda , décalqué une jupe que je n’ai pas réussie à loger et est déniché le patron 609 du BurdaKid 2018.
Aucune difficulté pour ce patron plutôt rapide à coudre. Les emmanchures et encolure sont terminées par un biais. Sous la chevelure il y a une fente avec une bride et un bouton pour passer la tête. La robe a une coulisse devant et derrière pour faire passer 2 galons qui se nouent de chaque côté. Le galon arrière s’est sauvé à l’ecole et je n’ai pas pris le temps de le remettre. La maîtresse lui a attaché celui de devant dans le dos et c’est pas mal aussi.

Mais au fait… c’est les chutes de quoi? Bah de cette robe cousue en 2016. Robe peu portée car trop décolletée à mon goût mais que j’ai ressorti avec plaisir pour poser avec Marion. (Avec l’ajout d’un débardeur en dessous)

Il serait peut être temps de penser à la couture d’automne… quoique! Cette semaine on a ressorti les sandalettes et mes loulous se sont baignés en Normandie le week-end dernier!

A bientôt

Leslie

Cow-girl

Est-ce que vous aussi dès qu’un nouveau morceau de tissu passe le pas de la porte avec du rose, du violet ou des fleurs, une bande de minies vous assaille de « c’est pour moi? ». Avec ce joli wax à fleurs, la demande a été plus qu’insistante… sauf que ce tissu c’était pas le mien.

Ce joli tissu a été acheté par une de mes belles sœurs, pour que je lui couse une jupe. Alice a surveillé de très près ce projet pour juger s’il en resterait un peu pour elle. Alors pendant qu’elle était en vacances chez ses mamies cet été je lui ai fait la surprise de lui coudre dans les chutes, la jupe Robyn du magazine « La maison Victor » nov-déc 2015.

Jolie petite jupe prévue avec une bande élastique à l’intérieur pour ajuster la taille, et 2 grandes poches pour embarquer tous ces trésors. Le patron est bien conçu et j’ai pris beaucoup de plaisir à le coudre.

Les photos ont été faites avant le retrait du plâtre:

 Mais on aurait presque pu faire croire que c’était après:

Petit apparté santé: Alice va très bien, elle a complètement retrouvé l’usage de son bras et réussie à le tendre complètement. Je suis surprise par la vitesse à laquelle les enfants récupèrent sans rééducation. Ce soir elle s’amusait à se suspendre sur les barrières du bord du stade en attendant la fin du cours de foot de son frère. J’étais très partagée entre le : « non fais pas çà tu vas te faire mal » et le « vas y ma chérie tu vas remuscler ton bras ».

Bon et le chapeau? Il restait des chutes de chutes… alors comme ma belle sœur aime bien les couvres chefs, je me suis aventurée dans un chapeau. Patron très simple, la seule difficulté était de rigidifier le bord. J’ai utilisé 2 couches de vieux draps très épais entre mes tissus que j’ai renforcés avec de la viseline bien épaisse et le tour est joué.

Pour en finir définitivement avec l’épisode plâtre, je vous montre également la cape que j’ai cousue en urgence à Alice.

Avec un plâtre jusqu’au 3 octobre, il fallait qu’elle aie un manteau plâtre-compatible pour la fraîcheur matinale. J’ai donc acheté un joli tissu enduit que j’ai doublé d’une polaire softshell.

Pour le patron, c’est un cercle tout simple un peu plus court sur les bras. J’ai fait un trou pour passer la tête avec une patte de boutonnage et j’ai copié la capuche sur son manteau du commerce. La capuche n’est pas très couvrante, si c’était à refaire je la modifierai un peu.

Allez, bye bye petit plâtre…

A bientôt

Leslie

En duo

Le photographe attitré de la « Lilly sews Family » étant rentré de ses quartiers d’été je vais pouvoir vous montrer toutes mes cousettes estivales. Et oui car avant de partir en vacances en juillet, je m’étais cousue une petite robe de vacances spéciale grosse chaleur en coton.  Et au retour j’ai cousu dans les chutes une petite Robe pour Alice. C’est donc un duo mère fille que je vous propose de découvrir:

La robe d’Alice est le modele Bouton d’or de l’Atelier Scammit en version sans manches. J’aime beaucoup la délicatesse de ce modele avec ses découpes et ses petits volants d’emmanchures:

Malgré le talent du photographe, difficile de cacher qu’Alice a eu une petite mésaventure qui lui a valu 5 semaines de plâtre… C’est presque de l’histoire ancienne elle est normalement déplâtrée ce mercredi.

Pour le dos j’ai trouvé des pressions parfaitement assorties:

Une petite robe assez simple à faire et que j’aime beaucoup beaucoup. Ce patron risque d’être bien rentabilisé. J’ai déjà en tête la version hiver.

Pour ma robe il s’agit du modele 101 du Burda de juillet 2017. J’aime particulièrement les découpes du dos et le décolleté très sage du devant.

La jupe cercle a beaucoup d’ampleur et se soulève un peu trop facilement en cas de coup de vent ou bouche d’aération… c’est du vécu!

La robe est assez simple à coudre et le montage du dos ingénieux. Je pense en refaire une l’année prochaine tellement j’ai déjà porté celle-ci.

Bref j’aime beaucoup nos petites robes estivales, très agréables à porter par forte chaleur… Dommage que l’automne soit arrivé et qu’il fasse les ranger jusqu’à l’année prochaine!

Bonne semaine et à très vite.

Leslie