Mois : août 2016

C’est la rentrée!

A l’heure où j’écris ce billet j’ai dans la tête cette chanson de Jean-Louis Aubert qui commence par ces mots: « Voilà c’est fini, on va pas s’dire au revoir, là sur le quai d’une gare… » Bien que le reste de la chanson évoque la fin d’une histoire amoureuse, le début me fait penser à la fin des vacances… Car oui c’est la rentrée!

On range les lunettes de soleil dans leur bel étui tout beau tout neuf:
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J’ai trouvé le tuto via Pinterest sur ce Blog. Pour que l’étui soit rigide il faut utiliser de la toile à canevas rigide. Je ne savais même pas que cela existait mais j’ai trouvé cette merveille chez Cultura. Pour le fermer j’ai inséré un petit aimant dans le rabat et dans le haut de l’étui mais ce n’est pas forcément la meilleure solution car l’étui a tendance à beaucoup s’ouvrir.

Donc je disais, on range les lunettes dans leur bel étui tout beau tout neuf, (on peut se faire un dernier apéro éventuellement 🙂 ) et on se prépare pour la rentrée. Et chez nous c’est pas n’importe laquelle cette année: mon fiston rentre au CP. Je ne me suis pas aventurée dans le cartable home-made mais j’avais à coeur de lui coudre un petit quelque chose…. Une fois encore c’est sur Pinterest qu’il a trouvé son bonheur en déclarant c’est celle la que je veux :

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On roule le tout:

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On s’applique à fermer le scratch:

imageEt il n’y a plus qu’à la ranger dans le cartable pour demain. Je ne suis pas certaine que cette trousse soit très pratique à l’usage car elle prend de la place sur une table d’écolier et il faut ranger chaque feutre à sa place mais mon fiston est fier comme d’Artaban. Il a hâte de la montrer à ses copains. Et moi comme toute maman, de voir des étoiles dans ses yeux me ravie 🙂

Avec ces deux projets, j’ai réduit mon stock de chutes et ça c’est plutôt pas mal!

Mona aztèque

Est ce que vous aussi quand vous faites la queue à la caisse d’un magasin de tissu vous « zieuter » dans le panier des clientes qui attendent devant vous? Et est ce qu’il vous arrive de vous dire « oh il est trop beau ce tissu, je ne l’avais pas vu » alors que vos bras sont déjà surchargés d’une montagne de tissu? Et ensuite est-ce que vous aussi la petite voie pas rigolote vous dit: « Couds déjà tout ce que tu as dans les mains avant de te projeter dans un nième projet »?

Et comme tu sais que les journées ne font que 24h, tu te résignes et tu écoutes la petite voie rabas joie…. Oui mais quand quelques semaines plus tard Mondial tissus t’abreuve de mails pour te rappeler qu’au cas où tu l’aurais pas su c’est LES SOLDES tu repenses à ce joli tissu de la cliente devant. Et quand en plus tu te rends compte qu’il est à 50%, tu te sens encore plus fière d’avoir été raisonnable. C’est l’histoire du jacquard que je vous présente aujourd’hui.

Pour le patron, c’est un grand classique: la veste MONA de la Maison Victor que j’avais déjà réalisée l’année dernière ici.

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L’avantage de l’avoir déjà cousue une fois (au delà du gain de temps du patron déjà decalqué) c’est que j’ai pu prendre des repères sur mon ancienne version pour aligner mes motifs de manches et corps:

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J’ai également essayé d’avoir des raccords parfaits dans le dos malgré une couture de milieu dos légèrement cintrée.

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Bien évidemment j’ai comme à mon habitude doublée la veste:

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Et puis j’ai suivi l’exemple de ma fille et je me suis prise pour une star 🙂

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Voilà donc ma MONA version 2016. Des fois en regardant les photos, je ne suis plus trop certaine de mes associations tissu/modele mais là j’avoue que soit c’est le photographe qui s’est surpassé soit c’est mon tissu qui est juste à tomber mais sans aucune modestie aucune J’ADORE ma petite veste 🙂

PS : cette petite robe noire et son dos en dentelle vous l’avez reconnue? Mais si c’est un des mes plagiats MAJE de cet hiver.

Opale africaine

C’est très rare que j’achète du tissu sans modele défini au préalable. Le plus souvent je choisis un patron et je cherche le tissu qui pourrait correspondre. Oui mais! J’ai eu la chance de partir au Sénégal cet hiver et il eut été inconcevable de ne pas revenir avec un peu de tissu. Je passerai sous silence le prix que m’ont coûté mes 2 coupons de tissu tellement je me suis fait arnaquer mais c’est bien connu les cordonniers sont les plus mal chaussés. Mon métier c’est acheteuse mais quand il s’agit de négocier pour moi, et bah… Disons que c’est différent!

Bref, j’ai ramené un joli coupon de mélange soie/coton (madame à l’œil qu’ils m’ont dit dans le souk pour mieux m’amadouer 😮 ) et depuis cet hiver il attend son patron.

J’ai récemment acheté  le livre « grains de couture » d’Ivanne Soufflet pour le patron de la veste Améthyste pour finalement coudre mon paletot Burda… Chercher l’erreur! Et en feuilletant et ré-feuilletant le livre, j’ai imaginé mon coupon africain en Opale. Comme toujours et surtout lorsque je ne connais pas les gradations de la modéliste, j’ai fait une toile. J’ai commencé par tout couper en 44 ce qui est un peu vexant par rapport mon 40 habituel en Burda…. Mais bon! J’ai finalement retouché la poitrine en taille 40 et laissé le reste… Bah en 44 quoi!

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Pas de difficulté particulière si ce n’est que mon tissu est très fin et qu’il est un peu fluide. Mes passepoils sur les devants ont tendance à gondoler mais j’ai eu peur qu’en décousant et refaisant le résultat soit pire. La coupe dans le biais a eu tendance à se détendre j’aurais dû être plus vigilante.

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Niveau découpe du tissu on a évité le pire. Je me suis rendue compte après coup que les 2 fleurs au dessus de la taille auraient pu se retrouver au niveau de la poitrine et tout de suite ça aurait été moins classe! J’ai intégralement doublé la robe d’un voile de coton qui donne un peu plus de tenue à l’ensemble.

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J’aime beaucoup cette robe et je comprends son grand succés sur la blogo.

Ce tissu pourtant ni rose ni violet a eu un grand succés auprès de ma tête blonde chérie qui m’a tanné gentillement demandé la même robe. Je n’ai pas eu le courage de la patronner en taille mini pouce et me suis contentée du modele n°3 du ottobre de mars 2016

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Ce modele s’arrête normalement à la taille 92cm. Mais comme je trouve que les modèles d’ottobre taillent trop large, j’ai gardé la taille 2 ans (pour ma puce de 4) et allongé  la robe de 15cm. Pour le coup c’est un peu moulant mais Elle l’adore quand même 🙂

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Coquelicot

Un bien joli nom pour un patron tout aussi beau. Ce patron j’ai craqué dessus dès sa sortie, une fois n’est pas coutume: je ne l’ai pourtant pas acheté pour autant. J’étais dans une période très raisonnable où j’essayais d’acheter les tissus et les patrons les uns à la suite des autres sans avoir plus de 2 projets d’avances… Écrit comme ça, ça fait très première de la classe mais j’ai réalisé que quand j’empile trop de projets à venir, arrive un moment où je n’ai tout simplement plus envie de les coudre. Je m’en suis déjà lassée avant l’heure et d’autres envies sont venues se glisser par dessus. Alors j’achète au fur et à mesure et mes finances et mon stock de tissu ne s’en portent pas plus mal.

Bref, ce patron a du sortir il y a 1 an 1/2 et je ne me suis décidée il n’y a seulement quelques mois lorsque Histoire de Coudre a proposé les patrons à moitié prix. Je lui ai trouvé le tissu qui va bien dans la foulée et rouler jeunesse :

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Les patrons de Frédérique sont un bonheur à coudre. Les explications sont limpides. Les repères se joignent parfaitement. Cette blouse regorge de petits détails pour un montage très propre. J’aime particulièrement le dos légèrement plus long que le devant et le détail des petits plis sur le bas des manches.

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Un petit zoom sur le détail du tissu que j’adore:

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En plus des jolies finitions proposées dans le patron, j’ai tout assemblé en couture anglaise. Je suis de plus en plus fan de cette méthode bien que j’aime la rapidité qu’apporte l’assemblage à la surjeteuse.

L’empiècement devant permet plein de variantes et je pense qu’il y aura certainement d’autres versions.