#Tenue de Bapteme 3: le petit Boléro

Suite et fin des articles sur le Bapteme de ma petite puce et pour couper court à tout suspens: NON je ne lui ai pas cousu de robe. Mamie s’était chargé de lui en offrir une pour l’occasion.

Pour celles qui ont suivi le début de la série d’article sur les tenues de Baptême j’avais donc dans l’idée de coudre un boléro assorti à ma robe surtout qu’avec mon cher et tendre à chaque fois que l’on organise une fête (mariage, Bapteme des aînés….) IL PLEUT!

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J’avais une idée assez précise de ce que je voulais avec un col remontant sur le cou. Je n’ai pas eu le courage de le patronner moi-même alors j’ai détourné un patron du commerce: le majestic de aime comme Marie.image

J’avoue qu’avec toute la polémique qu’il y a eu sur les suspicions de plagiats de patrons Burda et autres par l’auteur j’ai beaucoup hésité à l’acheter. J’ai cherché sur la blogosphère s’il y avait des articles sur ce modele en particulier mais puisqu’il est sorti après le scandale, j’espère qu’il s’agit bien d’un modele qu’elle a dessiné elle-même!

Je ne vous ferai pas ici de commentaires sur ce patron puisque je n’ai pas realisé la version blouse. En quelques lignes, pour réaliser mon boléro, j’ai coupé à environ 10 cm sous les emmanchures et j’ai légèrement cintré les coutures de côté. J’ai arrondi les devants. Et puis maintenant que je suis une pro de la veste (haha!!) j’ai dessiné une parmenture et une doublure. Si un tuto intéresse quelqu’un, n’hésitez pas à me le demander dans les commentaires.

Pour rappeler les couleurs de la robe et un peu égayer la chose, j’ai rajouter un biais assorti sur les épaules et des revers sur le bas des manches.

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Voila la série #tenuedebaptême est terminée! Un peu comme pour la veste de mon fiston, je ne suis pas bien certaine de beaucoup reporter cette tenue que je trouve très habillée. Affaire à suivre!

#Tenue de Baptême 2: la veste du fiston

Dans l’espace temps propre à mon blog, nous nous sommes quittés début avril, à quinze jours du D-day. Avec le suspens insoutenable laissé à la fin de mon article précédent, vous vous attendiez à ce que je vous presente « The » Boléro assorti à la robe comme suite logique! Oui mais, parce qu’il y a toujours un mais dans la vie trépidante d’une mère de famille!

Imaginez la scène d’un samedi après-midi ordinaire, où en pleine discussion avec mon fiston, j’essaye de lui faire comprendre qu’il sera obligé de porter une chemise au Baptême de sa sœur, lui qui trouve que dejà les polos c’est  » too much ». Et imaginez ma stupeur devant l’acceptation sans condition du bonhomme, surenchérie d’un « Mais moi ce qui me ferait plaisir c’est un costume comme Papa avec une cravate ». Je reformule, j’attrape ma tablette pour lui montrer des photos de bambins de son âge en costume et il n’en démord pas: il veut un COSTUME pour le baptême de sa sœur!!

Je te rappelle cher lecteur qu’à ce moment de l’histoire, il reste 15 jours avant l’événement que j’ai un boléro à coudre, 50 boites de dragées à remplir, des livrets de messe à terminer, une étole blanche pour ma poupette à finir… Bref que je suis un chouia serrée au niveau timing.

Comme tout mère normale (qui ne couds pas quoi!) je cherche sur internet un vêtement tout fait. J’hallucine sur les prix pour une chimère qui sera portée au mieux 2 fois… Je surfe un peu sur Burdastyle.com juste comme ça pour le plaisir des yeux. Je trouve un modele disponible à partir de la taille 116, j’hésite l’espace de 5 mn (le temps de vérifier que le tissu pour MON boléro est suffisant pour SA veste, que j’ai dans mon stock de la doublure…) et je mets dans mon panier cette petite merveille: modele 146 d’août 2010.

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C’est marrant, mais cette veste ne sera pas portée plus parce qu’elle est faite par Maman, mais cela m’a moins choqué de la coudre que de l’acheter un demi-bras. Inutile de préciser que je n’ai pas lu les explications en anglais (pas le temps dans le délai imparti). J’ai d’abord coupé et assemblé les 4 pièces devants et dos pour vérifier la taille et je me suis lancée. A la fin du week end, j’avais juste fini les 2 poches passepoilées avec rabat sur les 2 devants… Un chouia serrée sur le timing que je vous dis!

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Après les poches, la deuxieme difficulté est les bas de manches avec boutonnières. Je me suis inspirée des costumes de mon mari et j’ai fait quelque chose de ressemblant.

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J’avoue que j’ai un peu fait un sprint couture pour la finir en un peu plus d’une semaine et que j’étais bien contente d’avoir fait avant quelques vestes doublées pour moi car je n’étais pas en terrain complètement inconnu non plus.

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Quand il l’a vu presque fini, le fiston était ravi, je lui ai acheté une chemise et un pantalon assorti au bleu des petites fleurs de la doublure (la classe quoi!)

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Pourtant, le jour J, et ce n’est pas très Chrétien de ma part, j’ai bien faillit lui arracher les 2 yeux quand d’un air désinvolte il a laché: « Maman finalement la veste, je le sens plus trop, je crois que je vais juste mettre la chemise… » Comment décrire mon état second et ma réponse: « Julien, n’y pense même pas. C’est non négociable avec le nombre d’heures que je viens d’y passer, tu la mets et tout de suite! » Non mais!!

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Finalement il ne l’a pas quitté de la journée sa veste et en gentil fiston il a accepté de se « déguiser » une nouvelle fois pour la séance photos.

Et puisque sa veste est assortie au bustier de ma robe, le pauvre chéri a eu du rab de photos avec un duo mère/fils:

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#Tenue de Baptême 1: Back to Basic -> Burda

Nous sommes maintenant mi-mars sur ce blog, et dans un mois nous baptisons notre petite dernière, une belle occasion pour me coudre une jolie tenue! Après mes péripéties d’ajustement avec ma robe Kyoto de LMV, et de ma robe Georgina de RDC, je retourne à mes basics pour cet événement: une robe Burda avec toile!

J’avais repéré le modele 131 du Burda de septembre 2014 depuis fort longtemps et j’ai profité de l’occasion pour me la coudre:

imageJ’ai commencé par faire une toile car je voulais que le bustier tombe parfaitement. J’ai coupé en 38 mais vu les retouches réalisées je pense que le 40 aurait été parfait. La surprise est plutôt venue des manches. Le tissu conseillé est un crêpe de Chine soit un tissu très léger et moi j’avais plutôt dans l’idée d’utiliser du coton. L’effet sur la toile était celui de la montgolfière après décollage. J’ai donc retouché tout ça en raccourcissant le haut des épaules et en decallant la ligne d’épaule vers l’arrière. J’ai redessiné légèrement les arrondis pour que les parties avant et arrière s’ajustent  parfaitement.
 
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Pour la jupe, le patron propose un grand rectangle froncé. J’ai repris la jupe du patron Moneta et plutôt que de froncer la jupe, je me suis inspirée de la version de Bycoconuts et j’ai  cousu 2 plis creux devant et derrière dans le prolongement des découpes princesse du bustier.
 
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Pour la réalisation du bustier, j’ai suivi les conseil de Burda (pour une fois que je lis les explications!) et j’ai donc posé des baleines pour la première fois. Dans l’émission « cousu main », la méthode proposée était des tunnels dans lesquels on insère les baleines mais il y a un risque que cela gondole. Burda propose de coudre directement les baleines sur les marges de couture, j’ai suivi cette méthode. J’ai eu un peu peur que ma vieille machine n’apprécie pas trop mais depuis que je lui ai fait un dépoussiérage de folie, elle a retrouvé une nouvelle jeunesse. J’ai remonté le décolleté de 1 cm pour être plus à l’aise.
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Quand je relis toutes les modifs apportées à ce modele, j’ai l’impression d’avoir gardé l’esprit de la robe mais d’avoir tout redessiné ! En tout cas je l’aime beaucoup et j’aime beaucoup la tenue que les baleines donnent au bustier.

C’est bien connu en avril ne te decouvre pas d’un fil… Nous sommes maintenant à 15 jours du baptême, je peux tenter de me coudre un Boléro assorti. J’ai déjà ma petite idée, la toile prend forme: si tout se passe comme prévu je devrais être dans les temps!

#Art Gallery 3: la robe de mini choupette

Bon on est entre nous, on peut tout se dire? Cette robe c’est un peu pour me donner bonne conscience que je l’ai cousue… Bah oui depuis le début de l’année j’ai cousu pour mes 2 aînés et rien pour ma petite dernière. J’avoue qu’à 2 ans, elle est encore à un âge où elle change de taille tous les 6 mois et que passer du temps sur un modele qui sera à peine porté je trouve cela frustrant.

Mais bon, est-ce une raison suffisante pour ne rien lui faire comme me l’a gentillement fait remarqué ma 2ème avec son « pourquoi Alice elle n’a pas le droit à une belle robe comme nous? » Et oui pourquoi?

J’ai donc feuilleté mes Burda à la recherche d’un petit quelque chose réalisable en moins d’une semaine (départ en vacances en vue) et dans sa taille (pas le temps de redessiner en petite taille). J’ai trouvé mon bonheur dans le numero de juillet 2015 avec le patron 638:

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Pas de difficultés particulières. Le modèle selon le cahier des charges de départ est assez simple. J’ai cousu en taille 98 pour qu’elle puisse la remettre l’année prochaine.

L’histoire pourrait s’arrêter ici. On s’imaginerait que ma fille se roule par terre de bonheur tellement elle est heureuse que sa Maman lui ai (enfin!) cousu une robe et qu’elle pleure dès qu’il faut la laver tellement elle rêve de la porter en permanence. (Ah non ça c’est quand je mets son doudou à la machine) Bref on pourrait effectivement s’imaginer tout ça. La vérité est bien évidemment tout autre!

Nous sommes partis 15 jours au Sénégal en famille début mars. La robe faisait bien partie du voyage et tout les matins pendant 15 jours, j’ai tenté: « Alice on met la robe? » Réponse immédiate de l’intéressé: « Non pas la Wrobe (prononcé à l’africaine dès le 1er jour, allez savoir pourquoi), je veux short! » Au final c’est sa sœur qui l’a portée pendant les vacances et d’après les Sénégalais, on dirait un petit boubou africain!
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Je craignais qu’elle ne veuille pas plus porter la robe pour les photos mais miracle elle a accepté. J’ai été ravie de constater qu’elle lui va, car même lui essayer jusqu’à ce jour, je n’avais pas réussi. Argh les enfants et leurs « non » catégoriques!

Pour clore la série #Art Gallery, voici les photos de notre joyeux trio:

Ce n’est pas très simple de faire poser un grand bébé. Pour qu’elle accepte de rester faire les photos du trio avec nous, on a passé la séance avec ma grande à crier: « hip hip hip hourra pour Alice », ce qui donne des photos un peu déjantées.

#Art Gallery 2: Le cas de la Robe Georgina

Ce n’est pas la première fois que je couds un modele de la République du chiffon, puisque au tout début de ce blog, je vous avais présenté ma jupe Rita mais ça fait 2 fois que je suis un peu déçue par les patrons.

Le style est super avec des détails qui font vraiment  la différence mais il y a trop de retouches à faire. J’adore ma jupe Rita mais je ne l’ai jamais refaite car il faudrait complètement redessiner le haut car elle baille à la taille. Pour la robe Georgina, j’avais bien lu que l’encolure montait trop haut, donc je l’avais baissée dès le départ de 4 cm, par contre je n’avais pas assez creusé le sujet des pinces et de la longueur de la robe. Je l’ai cousu un peu en urgence pour l’emmener en vacances et n’ai donc pas pris le temps de faire une toile 🙁

Donc la robe Georgina, en taille 40 à la poitrine et 42 à la taille et aux hanches, sans retouches, ça donne ça:

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Le constat est sans appel, elle est beaucoup trop courte. J’ai eu une l’impression d’avoir les fesses à l’air toute la journée. Pour la plage ça passe mais elle n’ira jamais bosser! Je trouve également qu’il y a trop de volume sur le haut de la robe. Sauf que voilà; J’aime beaucoup le tissu (en même temps heureusement puisque j’ai fait 3 robes), j’adore les superpositions du dos et accessoirement le tissu « art gallery » n’était pas donné.

La plage pour moi c’est 15 jours par an en moyenne et ce serait bien dommage qu’elle reste au placard le reste du temps. Alors c’est parti pour les retouches:

Retouche n°1 la longueur: je n’ai plus du tout du tissu principal pour rattraper la longueur car tout a été utilisé pour mes cousettes trio mère/fille. En farfouillant sur la toile j’ai trouvé cette merveille:
image12 cm de hauteur de broderie et ça semble assorti à mon tissu du dos. C’était certainement prévisible mais cette broderie n’est pas vraiment raccord en couleur mais surtout s’avère beaucoup trop longue; Cela casse l’effet de la robe. Je ressorts mes petites chutes de tissu rose, et réussi tant bien que mal à caser une petite bande pour rallonger ma robe.

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Retouche n°2 rattrapage du buste: je farfouille sur les blogs de celles qui ont déjà cousues ce modele, et constate amèrement que j’aurais dû le faire avant! Mes plis dos haut et bas vont se transformer en pinces, ce qui permet de rattraper la cambrure. Pour le haut du devant il faudrait enlever le trop plein de tissu, mais je n’ai pas le courage de démonter toute la robe pour le reprendre. J’opte donc comme pour le dos: je ferme les plis en pinces sur 5 cm. Pour la jupe devant je laisse les plis creux ouverts.

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Pour celles qui voudraient se lancer dans l’aventure, je conseille vivement de faire une toile. Si d’aventure, je devais la refaire en plus des modifs ci-dessus je baisserais également la taille de 1-2 cm et pourtant je ne suis pas très grande. J’avoue que je suis un peu déçue car les patrons indépendants (et cela ne me choque pas) coûtent plus cher que des magazines, mais pour moi ils se doivent d’être parfaits! Ici (et j’ai re-verifié mon patron) les pinces haut et bas ne sont pas alignées. Sur un tissu chargé cela ne se voit pas mais sur un tissu uni cela pourrait choquer. C’est dommage car le montage est ingénieux et les finitions intérieures proposées avec un biais rapporté sont superbes.

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Note pour plus tard: il faudra que je reprenne le haut de la fermeture qui a tendance à rebiquer 🙂

Au final, je l’aime quand même beaucoup ma robe Georgina et je n’exclus pas d’en refaire une un jour.

Pas trop lassé de ce tissu? Il me reste encore la robe de mini choupette à vous présenter :

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#Art Gallery 1: la combi-short à smocks

Lors des soldes d’hiver j’ai craqué sur une petite merveille de chez Art Fabrics: le Tissu Wonderland Enchanted Leaves Plum:

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Je m’étais imaginé une Robe Georgina de République du chiffon avec un dos rose uni (commandé bien évidemment en même temps) mais quand le tissu est arrivé j’ai eu comme un doute. Une robe super fleurie alors que je ne porte que de l’uni…. Je ne le sentais plus trop. Ma graine de star est toujours à l’affût dès qu’il est question de tissu rose, violet ou avec des fleurs. Alors imaginez là avec les 3 conditions réunies, il n’était absolument pas envisageable que ce tissu reste inutilisé.

La demoiselle avait une salopette fétiche à smocks en Liberty rose qu’elle a portée jusqu’à ce que le pantalon lui arrive aux genoux tellement elle l’adorait et je lui avais promis de lui en faire une pour la remplacer. Ni une ni deux, avec un voyage au Sénégal programmé en mars je me devais de tenir ma promesse! Bah oui il y a un certain décalage temporel sur ce blog et pour le moment on est toujours en février 🙂

Cette cousette au delà de faire très plaisir à ma princesse présentait également 3 avantages:
– coudre un patron du Burda enfants printemps-été 2015 encore jamais utilisé
– tester les smocks machines pour la première fois
– ne pas augmenter mon stock de tissu.
Pas mal pour un simple combi-short !

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Le modele est le 613 du Burda enfant de l’année dernière. Je n’ai fait aucune modification sauf dans la technique des smocks. La méthode proposée par Burda me semblait compliquée: coudre en zigzag de part et d’autre d’un fil elastique puis tendre doucement le fil elastique…. J’ai préféré enrouler du fil élastique à la main dans ma canette en le tendant légèrement puis coudre au point droit (petite taille le point droit 2-2,5 max) avec du fil classique au dessus. C’est peu long mais tellement simple que cela m’a donné envie de mettre des smocks partout partout partout!!

Comme d’habitude la demoiselle s’est super bien prêtée au jeu des photos. Avec ses lunettes de stars pour m’éviter de flouter sa jolie frimousse:

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Par contre ce tissu…. Il est pas mal finalement, non? Moi aussi, je pars au Sénégal prochainement et finalement une petite robe à fleurs pour aller à la plage se serait pas mal en fait… Euh, il en reste sur le site? Oh et puis il y en a plein d’autres en soldes….

Bon vous devinez la suite?

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Mais il y a comme une épidémie, non?
A bientôt pour la suite de l’épopée de ce tissu.

Veste Ramon

Aller jamais 2 sans 3, comme je vous l’avais annoncé dans mon billet précédent, je vous présente un 3ème modele issu du numéro de Janvier-Fevrier de LMV. C’est bien la première fois que je rentabilise autant un magazine!

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Bon vous êtes prêts pour un roman.
C’est l’histoire d’un petit garçon qui voulait que sa maman lui couse quelque chose car sa sœur venait d’avoir une jupe. On choisit le patron, je coupe mon tissu accompagné par des « c’est bientôt fini » toutes les 5 minutes. Avec 3 minis pouces et un boulot à plein temps je couds surtout le week-end. Arrive le dimanche soir, veille de la dernière semaine d’école avant les vacances de février et la veste n’est pas finie…  Je promets que « oui je trouverai le temps dans la semaine pour la finir et qu’il pourra la mettre à l’école avant les vacances » (même si au fond de moi je ne vois pas bien quand!) et plaide que de toute façon je n’ai pas les boutons pour la finir! Et toc!

Comme pour tous les enfants, la période entre noël et les vacances d’hiver est des plus compliquées car les chérubins sont crevés, qu’on enchaîne rhumes sur gastro, qu’il fait nuit le matin et le soir… Bref que tout prend 4 plombes car ils sont épuisés. En maman très faible, j’avoue marchander sévère un peu avec eux. J’ai la chance de bosser pour un grossiste, tu sais celui dans lequel tu peux acheter les maxi boites de Haribo, les mêmes que celles que tu trouves chez le boulanger. J’ai donc une réserve très efficace de dragibus dans mon coffre de voiture quand il faut vraiment sortir les grands moyens pour qu’ils acceptent (rayer les mentions inutiles):
– de quitter la garderie,
– de marcher jusqu’à la voiture
– puis de marcher jusqu’à la maison quand on n’a pas trouvé une place proche de chez nous.

Mes enfants ont bien compris que le travail de Maman recèle de choses merveilleuses. Fatiguée par la n-ième demande de mon fils, je me retrouve à lui promettre une surprise « de mon travail » pour le lendemain mercredi s’il accepte d’aller enfin se coucher. (À ce moment de l’histoire, il aurait même pu me demander un kangourou ou un vrai sabre laser de Jedi que j’aurai dit oui!).

Sauf que le lendemain, prise dans un tourbillons de réunions, j’ai oublié. Je vous raconte pas le moment de solitude, quand je récupère mon fiston qui avant de me dire bonjour me demande: « Maman t’as ma surprise? »…. Là, impro totale et ma réponse fuse: « j’ai mieux que ça, monte vite dans la voiture! » Pendant que je me contorsionne pour arnacher mes 3 chérubins dans leur siège auto, mon cerveau réfléchit à 100 à l’heure pour trouver la parade!
Et d’un coup, comme dans les BD, une ampoule s’allume; Il m’a semblé apercevoir un petit mail de M. Mon mari dans l’après midi pour me dire que ma commande de boutons était arrivée. Je poursuis donc crânement: « je te la donnerai à la maison ».

Lecteur, tu imagines bien la suite… Le fiston chéri est aussi dur à la négo que moi en impro! Et c’est comme ça que je me suis retrouvée à 22h passées sur ma terrasse par -2°C à poser des pressions au marteau parce que j’ai pas la super pince qui va bien. Le « Maman t’es la meilleure » au réveil du bonhomme découvrant sa veste finie m’a fait tout oublier!!
Ouf on est jeudi matin, promesse tenue!

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imageJe vous passe les détails du drame d’une des pressions qui n’a pas tenue et le désespoir de mon fils en rentrant de l’école. Même pas peur, le marteau n’avait pas eu le temps de retourner au fin fond du cabanon de jardin. Pouf, pouf, 2 coups de marteau, un regard ébahi du fiston devant le « si grand talent » de sa mère à tout réparer!

Bon et la couture dans tout ça?
La première difficulté est les poches passepoilées. Ce n’est que la deuxième fois que j’en couds et je ne maitrise pas encore complètement la technique. J’ai d’ailleurs un peu brûlé mon tissu en voulant bien applatir au fer.
La seconde difficulté c’est le bord cote du col et du bas. Pour le coup, je n’en avais jamais cousu et c’est ce qui m’intéressait comme étape technique dans ce modele. Au final c’est plutôt simple. Comme souvent avec LMV, toutes les étapes sont bien détaillées, il n’y a qu’à suivre.

Enfin, pour la taille, j’ai fait un 6 ans alors que le jeune homme s’habille plutôt en 8 ans dans le commerce.
Voilà, vous êtes toujours là? Je vous avais prévenu dès tout en haut que ce serait un roman 🙂
NB: l’année prochain, mon fils rentre au CP, ce billet s’auto-detruira dès qu’il saura lire!

Robe Kyoto

C’est l’histoire du perfecto de Charlotte Auzou, que j’ai décalqué cet été, pour lequel j’ai acheté du joli sweat Bordeaux et qui c’est transformé en…. Robe Cocooning. Alors j’ai racheté un autre type de sweat toujours Bordeaux un peu moins épais pour le réaliser mais il s’est egalement transformé en robe. Il aura certainement un jour son heure de gloire mais pour le moment il est passé « non prioritaire! »

C’est donc encore une robe que je vous présente et encore un modele du numéro de Janvier-Fevrier de « la maison Victor »: la robe Kyoto. Au premier coup d’œil, elle ne m’avait pas nécessairement tapé dans l’œil tout éblouie que j’étais par la jupe Rachel. Et puis cette petite decoupe dans le dos,  le confort d’une deuxième robe en sweat…. Je me suis laissée tenter.

Pour la réalisation, j’ai coupé comme d’habitude avec LMV en 38, mais je dois avouer que mon tissu n’étant pas très exrensible il n’y a pas de rab. Par contre c’est sur la stature et le dos que j’ai eu plus de difficultés. Je mesure 1m64 et j’ai du enlever 7 cm à la taille pour que mes hanches soient bien dans l’arrondi de la jupe. Du coup le devant qui était d’un seul tenant a maintenant une couture à la taille; pas grave avec une ceinture, cela ne se voit pas 🙂image
imagePour le dos, l’ajustement a été très compliqué. Pour essayer de cacher la misère pendant la 1ère séance photo je triche de façon plus ou moins discrète en tirant avec mes petites mains sur l’avant de la robe pour que le dos se positionne à peu près correctement sur les photos. Sur la photo ça peut passer mais pas super pratique dans la vraie vie!
image Je pense que le problème est que je suis trop cambrée pour que la robe se positionne bien sur moi. J’ai vu d’autres versions sur la toile où tout semble normal!
J’ai fait plusieurs essai pour trouver la bonne solution: j’ai essayé de coudre les pans ensemble mais ce n’était pas concluant. J’ai finalement croisé un peu plus mes 2 pans et j’ai remonté la taille dos de 3 cm. La robe est maintenant portable de face et de dos en même temps ce qui est qu’en même plus pratique! J’ai abandonné l’idée de la ceinture.

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Pour 2016, je l’avais annoncé dans ma liste d’envie: coudre un peu plus pour mes enfants. Voici une petite mise en bouche de mon prochain billet avec une dernière cousette de ce numéro de LMV pour mon fiston chéri:
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Jupe Rachel

J’avais dans mes stocks un très beau coupon de broderie anglaise rose fushia acheté en même temps que celui de ma robe Distinguée qui attendait son heure. Si vous regardez ma rétrospective de 2015 vous pouvez constater que je porte beaucoup d’unis mais rarement des couleurs vives. Et pourtant ce tissu j’avais littéralement flashé dessus et je l’avais acheté sans projet précis. Depuis plus d’un an, je cherchais sans succés en quoi le transformer.

Quand j’ai découvert les modeles de « la maison Victor » de Janvier-fevrier 2016 sur leur page Facebook fin décembre, j’ai enfin su ce qu’allait devenir mon coupon: une jupe Rachel. J’ai pesté que le magazine ne sorte que le 4 janvier alors que pour une fois j’avais le temps de coudre le soir en semaine puisque ma tribu était en vacances sans moi! Alors évidemment dès sa sortie, j’ai couru au kiosque et dès le week-end suivant ma jupe était cousue.

Pas de difficulté particulière, j’ai coupé en 38 pour un bon bon 40 du commerce. Je n’ai pas fait les poches car j’ai eu peur que cela soit très moche en transparence de la broderie anglaise par contre j’ai bien évidemment doublé la jupe entièrement en voile de coton noir. Je l’ai beaucoup portée cet hiver avec des collants noirs et un haut noir:

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imageMais j’avoue que je suis ravie que le printemps arrive pour la porter sans collant avec un petit haut estival. Enfin dès que les températures le permettent hein!

Etant l’heureuse maman d’une princesse de 4 ans, pendant toute la cousette, la demoiselle m’a questionné: « c’est pour moi maman? » Et puis à chaque fois que je la porte, j’ai le droit à un: « elle est trop belle ta jupe maman, tu me la donnes? ». Alors j’ai tourné et retourné mes chutes dans tous les sens et j’ai cherché ce que je pourrais bien lui coudre. Avec 2 rectangles de 13 x 30 cm pour la bande du haut et une bande de 15 x 110 cm pour la bande du bas, je lui ai fait une jupe. Et voilà le premier duo mère/fille de l’année. Et comme on s’est bien amusé vous avez le droit à toute la série 🙂

Avec toute mon objectivité de maman, elle n’est pas trop mignonne ma graine de star?

Robe RISKA de MAJE

Je continue dans le plagiat avec cette nouvelle robe. Comme pour ma robe précédente l’inspiration vient de la collection Maje de cet hiver. Cette fois-ci le modele copié est la robe RISKA:

La composition de la robe de Maje est 50% laine vierge, 50% viscose. Je n’ai pas trouvé le même tissu, j’ai donc opté pour un jersey 75% viscose, 20% polyester et 5% elasthanne de chez Aniline. Le tissu est tout doux et très agréable à porter et petit plus par rapport à la laine vierge: il passe très très bien en machine!

Pour le patron, pour le haut j’ai utilisé le « plantain de Deer and Doe ». J’ai rajouté 1 cm au milieu devant pour pouvoir coudre ma fermeture éclair invisible. Petite astuce au passage, j’ai collé une bande de viesline dans le milieu devant avant de le séparer en 2 pour que le tissu ne se détente pas et que la pose de la fermeture soit la plus régulière possible. J’ai egalement remonté l’encolure devant de 4 cm et je l’ai coupée légèrement en V. J’ai coupé le haut au niveau du nombril. Après essayage, j’ai resserré la taille de 4cm de chaque côté pour cintrer la robe.

Pour la jupe, j’ai réutilisé la jupe de Moneta.

Pour la customisation, j’ai d’abord cousu un ruban velour noir elastique trouvé Ici tout autour de l’encolure, la fermeture éclair et la taille. Étape un peu galère car ma machine achetée en 2003, aurait fort besoin d’une révision ce qui la rend un peu capricieuse. J’ai ensuite rajouté un à un des petits clous argentés de 6mm (depuis j’ai vu la robe en vrai et il s’avère que c’est des strass!) trouvé la. Étape beaucoup plus simple qu’elle n’en à l’air car il faut juste trouvé le coup de main pour replier les 4 pattes des petits clous à la pince. Je m’en étais fait un peu une montagne mais finalement par rapport à la pose du ruban élastique ça a été plutôt une partie de plaisir! Et voila ma copie!!

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Et voila avec cette robe je vous presente enfin ma dernière cousette de 2015. Il était temps, il parait que le printemps arrive bientot!