Catégorie : Enfant

Le mini montréalais

A force de me voir m’agiter sur mes aiguilles pour moi et pour ses sœurs, mon fils a décrété que lui aussi voudrait faire partie de la « team tricot de maman! » J’ai entendu sans écouter tellement le jeune homme est sensible aux pull qui grattent. Et l’idée de passer des heures sur un pull qui resterait au placard ne me motivait pas beaucoup. Mais le fiston a la tête dure et de la ténacité! Il a essayé les gilets de ses sœurs pour me prouver qu’il supportait la laine et m’a pris par les sentiments en me demandant une marinière… Devant son insistance j’ai fureté sur Ravelry et bien-sur j’ai trouvé tricot à son goût!

Apres le « quand est ce que tu me fais un pull », j’ai eu droit à « quand est ce qu’on va choisir ma laine! » Bien sur la mercière n’avait pas toutes les pelotes en stock dans la couleur choisie, cela aurait été trop simple!

Après validation de mon échantillon, me voilà donc lancée dans mon mini montréalais.

J’ai adoré le modèle car j’ai appris énormément de nouvelles techniques et les rayures c’est super motivant. J’ai eu l’impression d’avancer très vite.

Le pull se construit du haut vers le bas en circulaire. L’encolure est montée en provisoire sur une chaînette au crochet:

Les mailles sont reprises dans un second temps pour tricoter la capuche sans aucune démarcation. Pour la poche ventrale, j’ai choisie une autre méthode que celle proposée en suivant le tuto de drop design. Elle permet que la reprise des mailles de la poche soient complètement invisible:

Le cordon de la capuche est proposé en I-cord, j’ai simplifié en utilisant mon tricotin mécanique.

Le haut de la capuche est terminé par un grafting:  le rang est séparé en 2, répartis sur 2 aiguilles doubles pointes parallèles pour que les mailles soient cousues de part et d’autre de façon invisible.

Enfin pour les rayures, j’ai utilisé ce tuto pour que les changements de couleur en circulaire soient le plus discret possible.

Et la laine on n’en parle? C’est de l’essentials merino Rico design tricotée en 4.

Au delà du fait qu’il a fallu faire patienter le fiston jusqu’à ce que la mercerie reçoive son réapprovisionnement…. Si tu la rencontre passe ton chemin! J’ai adoré la tricoter, j’étais très fière de mon tricot, mon fils rêvait de le porter dés les premiers essayages en cours pour vérifier la taille…. mais il y a un mais!

Comme à chaque fin de projet, je le lave religieusement à la main pour le bloquer. Je l’essore délicatement en le roulant entre 2 serviettes que je piétine avec joie…. mais la laine est lourde et le tricot se détend comme jamais…. les manches sont 10 cm trop longues, le corps lui arrive à mi-cuisse, et le tout s’est très très élargi. La chose informe met 3 jours à sécher, je suis super déçue et le fiston avec.

En désespoir je cherche sur Internet comment récupérer mon tricot… j’apprends que quand il y a écrit superwash, il faut laver à la machine! Je passe donc mon pull en machine qui ressort toujours trop grand et là : aux grand maux, les grands remèdes… je tente le sèche linge!

En mode, j’y vais mais j’ai peur; Je sors le panier spécial pull qui n’a jamais servi et j’enfourne la chose pour 20 mn. C’est mieux mais pas encore ça, rebelote pour 20mn, puis une dernière pour la route de 20 mn et outre le bas qui est resté un peu large, le pull a repris sa taille d’origine.

Ouf, quelle aventure ! Alors la semaine dernière quand la mercière m’a proposé la même laine pour un autre projet, je suis repartie les mains vides!

En tout cas le fiston est ravi et porte son pull fièrement. Mon petit cœur de maman est prêt à le refaire dans une autre couleur tellement il a l’air de l’adorer! Affaire à suivre si je trouve un moyen de laver celui la sans trembler devant mon sèche linge à chaque fois 😅

Dotty et monceau

Tel le lapin d’Alice je cours, je cours , je cours….  et quand le temps manque et qu’il faut choisir entre coudre, blogger, mettre des petits mots doux sur vos jolies réalisations, répondre à vos gentils commentaires, c’est toujours la couture qui l’emporte. Elle me permet de me vider la tête, de faire une pause dans ma vie bien remplie et de souffler….
Alors même si c’est par bribes, j’ai finalement pas mal cousu ces derniers temps et j’ai pas mal de choses à partager.

J’essaye de plus en plus d’exploiter mes chutes car elles m’encombrent et j’ai plus de chutes dans mon stock que de tissus neufs! Si si veridict!  Alors dans la mesure du possible j’essaye dorénavant de les coudre tout de suite quand les bonnes couleurs de fils sont encore sur ma machine et ma surjeteuse….

C’est donc dans les chutes de ma salopette Sailor que j’ai cousu la jupe Dotty pour Alice.

Le modèle vient du numéro Jan/fev 2019 de La maison Victor. Ce patron est une petite merveille et j’en suis déjà à ma 3e version (dans 3 tailles différentes bien sur!)!
Il y a 2 grande poches, un dos, un devant et une parmenture. Je le trouve rapide à coudre et il change des petites jupes basiques sans consommer beaucoup plus de tissus.

Je dois avouer que je ne me suis pas super appliquée dans la pose du biais bordeaux sur les poches mais j’ai vraiment pas eu le courage de le refaire proprement. Ce petit projet avait pour objectif d’écouler les chutes et d’être rapide, pas question d’y passer des heures à découdre et recoudre!

Les boutons décoratifs ont été cousus sans les boutonnières en dessous. Ça j’avais encore jamais fait …. mais bon, projet rapide on a dit 😊

Pour aller avec, j’ai cousu un einième gilet monceau dans un sweat tout doux.

Tissu acheté à prix d’or dans ma mercerie alors que j’étais juste venue chercher des boutons pour la jupe….. ça parle à quelqu’un ??

Bah oui mais voilà, j’ai trouvé le tissu tellement bien assorti que je ne pouvais que craquer!  Et puis en 6 ans ce gilet rentre pile poil dans 50 tous petits cm. Il est un peu grand pour ma puce mais au moins elle en profitera encore l’année prochaine.

Par grand chose à raconter sur ce gilet que je couds presque les yeux fermés maintenant.

A bientôt et bon week-end.

Leslie

Bouton d’or

Je m’étais promis de faire un article en février sur ma petite addiction au patron « bouton d’or » de l’atelier Scammit pour monter à CIQLAF qu’elle n’est pas la seule à coudre et recoudre un même patron. Comme d’hab J’ai été incapable de respecter la date et c’est d’ailleurs pour cette raison que je ne participe à aucun défi… j’y pense j’y pense, et puis la date est déjà passée! Bon je suis loin de ses 32 cardateens mais je suis à 4 boutons d’or et c’est déjà le début d’une belle collection.

La première était en version robe sans manches présenté ici.

Les 3 et 4 sont une variation autour d’un même tissu:

Le tissu est une viscose trouvée chez Mondial Tissu par hasard. Gros coups de cœur, aussitôt acheté, aussitôt cousu… j’aurai du en prendre un peu plus car avec 1m50 et la gestion de la bordure ça a été compliqué de caser 2 projets!

La version d’Alice a été très peu portée pour le moment car cousue lorsqu’elle avait son plâtre, elle n’a pas encore eu trop d’occasion de la porter:

Pour Marion c’est la version robe manche longue:

La robe est légère mais avec des gros collants et un gilet, elle l’a mise régulièrement cet hiver.

Mais s’il y a des versions 3 et 4 c’est qu’il y a également une version 2 jamais bloguée. Cousue cet été, le temps de faire les photos et de me motiver à écrire un article, nous étions hors saison.

Pourtant avec sa jupe qui tourne la tenue a été plus qu’adoptée !!!

Cousue dans les chutes de ma robe Adèle et un tissu petit pan en stock depuis très longtemps, cette tenue m’a permis de vider une peu mon stock de grandes chutes.

Voila ma variation été /automne autour d’un même patron. La, je suis dans une phase gilet monceau avec 3 versions cousues ce mois ci. Avant j’étais très  mono- patron mais je prends de plus en plus de plaisir à recoudre des choses déjà faites. C’est rapide et sans prise de tête… ça fait du bien entre 2 projets plus complexes!

A bientôt

Leslie

Allô maman, bobo…

Vendredi 19 octobre , 10h20:
Dring, dring…
– Allo.
– Allo bonjour, c’est le directeur de l’école d’Alice. Elle est tombée sur le bras gauche.
– ouf, le bras gauche. Ça va alors… (Alice est déplâtrée du bras droit depuis 15 jours)
– Non ça va pas! Les pompiers sont en route. Vous pouvez être là dans combien de temps?

Arrivée à l’école en 25 minutes. Verdict sans appel des pompiers: « c’est cassé Madame, on attend le samu ». Arrivée du samu, confirmation de la fracture de l’humérus avec déplacement osseux. Décision du médecin: Évacuation à l’hôpital de Necker. Masque pour endormir Alice et lui poser une perfusion d’anti-douleur. Trajet dans le camion de pompier avec le samu en ouverture. 12h00 arrivée à Necker. Mise sous morphine, radio de contrôle, visite du chirurgien qui m’explique les différents scénarios… le regard désespéré d’Alice qui comprend qu’elle va de nouveau avoir un plâtre… un peu d’attente.
Ma question naïve à l’infirmière qui passe dans le couloir…
– Est-ce que vous pensez qu’on va attendre longtemps?
– Non, votre fille est en stade 4, il n’y a pas plus urgent qu’elle. On attend l’anesthésiste et elle part au bloc.

16h00… mon bébé part au bloc. L’infirmière me donne des consignes:
– Si tout va bien on vous appelle dans 2h en salle de réveil et si on ne vous appelle pas c’est qu’il nous fallait plus de temps. On ne s’inquiète pas. Ok?

Alice est partie et je craque. 2 fois en 1mois et demi qu’elle se casse les bras. A chaque fois je n’étais pas là et un sentiment profond de culpabilité s’installe… je n’ai pas su protéger mon enfant.

17h30 salle de réveil. Ma puce dort. Elle a un plâtre provisoire et son bras est attaché à son ventre. L’infirmière place gentillement un rideau entre nous et l’enfant d’à coté… la mienne ce n’est qu’un bras… on est à Necker en salle de réveil, les pathologies peuvent être très lourdes… Soirée et dîner d’hôpital, cela aurait pu être pire.

6h00 le lendemain. Visite du chirurgien qui nous explique l’intervention: Opération en externe pour remettre l’humérus, pose de 2 broches pour le maintenir, pose du plâtre définitif lundi puis contrôle dans 4 semaines pour – on l’espère – déplâtrer et retirer les broches en ambulatoire.

La suite… Achat de quelques tshirt en 8 ans en anticipation du plâtre définitif. Cette fois ci, le froid est là, elle ne pourra pas mettre que des manches courtes.
Lundi retour à Necker pour le plâtre définitif. Le chirurgien nous avait prévenu mais on ne s’attendait pas à ça… Il faut immobiliser le coude, il lui plâtre l’épaule et tout le buste…une véritable armure.

Impossible de l’habiller… je découds une manche dans l’espoir que ça passe… impossible non plus! Maman va devoir faire de la couture!

En nocturne lundi, je fais un prototype: 1 seule manche en 4 ans, corps en 8 ans en largeur et des pressions sur le côté (réalisé à partir d’un patron d’ottobre)

Validation du proto. Achat de tissu rose et de flex et couture en série … il y a certainement un concept de vêtement plâtre-compatible à lancer pour les plus motivées. Pour ma part je me contenterai de donner mes T-shirts à l’hôpital quand tout sera derrière nous.



Alice fait le robot:

il faudrait aussi que je lui fasse un sweat et on sera paré pour retourner à l’ecole…

Alice a eu du mal à accepter la situation, mais elle a repris le dessus. Elle va bien et s’habitue à son armure. Son caractère de canaille refait surface… et quelque part c’est bon signe.

A toute fin utile puisque depuis 10 jours, j’ai eu le droit à la question un très grand nombre de fois. Non Alice n’a pas la maladie des os de verre, non elle n’a pas de carence en produits laitiers. Oui j’ai posé la question à l’hôpital et la réponse est sans appel: UN ENFANT C’EST FRAGILE ET QUAND IL TOMBE IL SE CASSE !

Alice est tombé du dos de son frère le 30 août et s’est cassée le bras droit. Elle est tombée de vélo le 19 octobre et s’est cassée le bras gauche. Fracture très importante car elle a avant tout voulu protéger son bras fragilisé.

Même si j’ai eu du mal à l’accepter, c’est juste pas de chance. Son handicap est temporaire et je mesure d’autant plus la chance d’avoir des enfants en bonne santé.

Je profite de mes cousettes d’urgence pour participer à l’opération « Octobre rose »

Je fais partie des nombreuses femmes qui ont montré leurs seins au mois d’octobre. Mes antécédents familiaux sont mauvais mais pour le moment mes résultats sont bons. A contrôler l’année prochaine…

A très vite

Leslie

Avec mes « grandes » chutes…

Cet été je me suis mise au défi de coudre mes chutes. Je n’ai pas un grand stock de tissu car j’arrive à me raisonner mais ça m’agace quand il en reste à la fin d’un projet car ça m’encombre! Alors j’ai ressorti mes vieilles chutes et j’ai essayé d’en faire quelque chose. J’ai aimé le processus de création inversé : c’est à dire trouver LE patron compatible avec la quantité de tissu alors qu’habituellement je choisis le patron puis le tissu qui va bien. J’ai farfouillé dans mes Burda , décalqué une jupe que je n’ai pas réussie à loger et est déniché le patron 609 du BurdaKid 2018.
Aucune difficulté pour ce patron plutôt rapide à coudre. Les emmanchures et encolure sont terminées par un biais. Sous la chevelure il y a une fente avec une bride et un bouton pour passer la tête. La robe a une coulisse devant et derrière pour faire passer 2 galons qui se nouent de chaque côté. Le galon arrière s’est sauvé à l’ecole et je n’ai pas pris le temps de le remettre. La maîtresse lui a attaché celui de devant dans le dos et c’est pas mal aussi.

Mais au fait… c’est les chutes de quoi? Bah de cette robe cousue en 2016. Robe peu portée car trop décolletée à mon goût mais que j’ai ressorti avec plaisir pour poser avec Marion. (Avec l’ajout d’un débardeur en dessous)

Il serait peut être temps de penser à la couture d’automne… quoique! Cette semaine on a ressorti les sandalettes et mes loulous se sont baignés en Normandie le week-end dernier!

A bientôt

Leslie

Cow-girl

Est-ce que vous aussi dès qu’un nouveau morceau de tissu passe le pas de la porte avec du rose, du violet ou des fleurs, une bande de minies vous assaille de « c’est pour moi? ». Avec ce joli wax à fleurs, la demande a été plus qu’insistante… sauf que ce tissu c’était pas le mien.

Ce joli tissu a été acheté par une de mes belles sœurs, pour que je lui couse une jupe. Alice a surveillé de très près ce projet pour juger s’il en resterait un peu pour elle. Alors pendant qu’elle était en vacances chez ses mamies cet été je lui ai fait la surprise de lui coudre dans les chutes, la jupe Robyn du magazine « La maison Victor » nov-déc 2015.

Jolie petite jupe prévue avec une bande élastique à l’intérieur pour ajuster la taille, et 2 grandes poches pour embarquer tous ces trésors. Le patron est bien conçu et j’ai pris beaucoup de plaisir à le coudre.

Les photos ont été faites avant le retrait du plâtre:

 Mais on aurait presque pu faire croire que c’était après:

Petit apparté santé: Alice va très bien, elle a complètement retrouvé l’usage de son bras et réussie à le tendre complètement. Je suis surprise par la vitesse à laquelle les enfants récupèrent sans rééducation. Ce soir elle s’amusait à se suspendre sur les barrières du bord du stade en attendant la fin du cours de foot de son frère. J’étais très partagée entre le : « non fais pas çà tu vas te faire mal » et le « vas y ma chérie tu vas remuscler ton bras ».

Bon et le chapeau? Il restait des chutes de chutes… alors comme ma belle sœur aime bien les couvres chefs, je me suis aventurée dans un chapeau. Patron très simple, la seule difficulté était de rigidifier le bord. J’ai utilisé 2 couches de vieux draps très épais entre mes tissus que j’ai renforcés avec de la viseline bien épaisse et le tour est joué.

Pour en finir définitivement avec l’épisode plâtre, je vous montre également la cape que j’ai cousue en urgence à Alice.

Avec un plâtre jusqu’au 3 octobre, il fallait qu’elle aie un manteau plâtre-compatible pour la fraîcheur matinale. J’ai donc acheté un joli tissu enduit que j’ai doublé d’une polaire softshell.

Pour le patron, c’est un cercle tout simple un peu plus court sur les bras. J’ai fait un trou pour passer la tête avec une patte de boutonnage et j’ai copié la capuche sur son manteau du commerce. La capuche n’est pas très couvrante, si c’était à refaire je la modifierai un peu.

Allez, bye bye petit plâtre…

A bientôt

Leslie

En duo

Le photographe attitré de la « Lilly sews Family » étant rentré de ses quartiers d’été je vais pouvoir vous montrer toutes mes cousettes estivales. Et oui car avant de partir en vacances en juillet, je m’étais cousue une petite robe de vacances spéciale grosse chaleur en coton.  Et au retour j’ai cousu dans les chutes une petite Robe pour Alice. C’est donc un duo mère fille que je vous propose de découvrir:

La robe d’Alice est le modele Bouton d’or de l’Atelier Scammit en version sans manches. J’aime beaucoup la délicatesse de ce modele avec ses découpes et ses petits volants d’emmanchures:

Malgré le talent du photographe, difficile de cacher qu’Alice a eu une petite mésaventure qui lui a valu 5 semaines de plâtre… C’est presque de l’histoire ancienne elle est normalement déplâtrée ce mercredi.

Pour le dos j’ai trouvé des pressions parfaitement assorties:

Une petite robe assez simple à faire et que j’aime beaucoup beaucoup. Ce patron risque d’être bien rentabilisé. J’ai déjà en tête la version hiver.

Pour ma robe il s’agit du modele 101 du Burda de juillet 2017. J’aime particulièrement les découpes du dos et le décolleté très sage du devant.

La jupe cercle a beaucoup d’ampleur et se soulève un peu trop facilement en cas de coup de vent ou bouche d’aération… c’est du vécu!

La robe est assez simple à coudre et le montage du dos ingénieux. Je pense en refaire une l’année prochaine tellement j’ai déjà porté celle-ci.

Bref j’aime beaucoup nos petites robes estivales, très agréables à porter par forte chaleur… Dommage que l’automne soit arrivé et qu’il fasse les ranger jusqu’à l’année prochaine!

Bonne semaine et à très vite.

Leslie

Couture au masculin !

Et oui parce que dans la famille lilysews il n’y a pas que de la demoiselle… Au delà de «gentil mari» qui assure tout le côté technique de mon blog, nous avons également un fiston! Rarement à l’honneur par ici car je ne couds pas les maillots de foot, et que le sur-pyjama cousu en début d’année n’a jamais été pris en photo.

Lorsque que mon Juju a vu les cardigans de ces sœurs il a déclaré qu’il en voulait un aussi. Et comme il me demande rarement de coudre pour lui et que quand il souhaite quelque chose il est pour le moins très très insistant… j’ai rapidement obtempéré!

Je l’ai convaincu de choisir un modèle un peu plus masculin que le gilet monceau et il a choisit le modele 17 d’ottobre été 2016. Il y a normalement des bandes sur les manches qu’il a choisit d’enlever ce qui simplifie un peu l´assemblage.


N’ayant pas de bord côté dans mon stock, j’ai utilisé du jersey Milano noir pour les parties contrastées. C’est moins élastique, mais visuellement le rendu est très proche. Pour la taille j’ai coupé en 10 ans pour mon fils de 8. C’est un peu grand pour le moment.

Et Julien, il en pense quoi de sa nouvelle veste?

La première fois qu’il l’a mise 3 pressions posées religieusement avec ma nouvelle pince Prym sont passées au travers du jersey et il a déclaré ne plus vouloir la mettre pour ne pas l’abimer plus.

Flo de pas à pas le chemin ayant eu les mêmes déboires, je me suis servies des conseils qu’elle a reçu pour réparer les dégâts. J’ai découvert qu’il ne fallait pas faire de trou dans le tissu avant de poser les pressions alors que c’est ce qui est préconisé dans le mode d’emploi sur la boîte. J’ai donc mis de la viseline, reprisé tous les trous et reposé mes pressions par-dessus la réparation.

Le gilet a été porté aujourd’hui et pour le moment les pressions ont tenues… affaire à suivre mais elle a l’air d’avoir été adoptée cette fois.

A bientôt

Leslie

De la couleur

L’été dernier j’avais craqué sur un tissu d’ameublement assez coloré dans l’idée de coudre des robes pour mes filles… Et puis comme souvent, quand la bise fut venue, point de robes de cousues! N’aimant pas trop les tissus qui s’empilent sans être utilisés, dès que les beaux jours sont revenus, je me suis mise à la tâche. Comme le tissu étant assez chargé, j’ai cherché dans mes ottobre un patron plutôt simple:

Pas de difficulté pour cette robe. Un devant au pli et 2 dos… une fermeture, une parementure et c’est fini! La séance photo a été l’occasion de toutes les pitreries:

Un joli zoom sur mes raccords dos #tropfiere

Une belle complicité

A la fin de la journée ma grande m’a tendrement avoué: « Maman, je veux pas que tu sois triste mais moi je préfère quand les robes, elles sont serrées à la taille pour qu’elles tournent! »

Pas de problème ma chérie! Dans mon antre, je lui ai dégoté un grand bout d’élastique argenté, on le noud en ceinture à la taille et le tour est joué!! Avec cette solution la robe est devenue trop super. Par contre j’ai bien retenu pour la prochaine fois, il faut des robes serrées à la taille!

A bientôt

Leslie

Du wax…

Il y a quelques temps ma belle sœur liseuse silencieuse de ce blog m’a demandé si je pouvais lui coudre une jupe en wax. Nous avons regardé ensemble les différentes formes et elle a choisi le patron le plus simple de la terre… une jupe cercle. Elle voulait du volume j’ai donc suggéré de partir sur un cercle complet malgré un métrage de tissu très conséquent: 3m60.

Munie de ces précieuses mesures, elle est allée choisir son tissu dans le temple de la tentation au marché St Pierre. Elle s’est prise au jeu du vendeur et de ses nombreuses questions et lui a laissé croire que c’était elle la couturière. C’est un demi mensonge puisque depuis elle s’est essayée à la couture…. hum hum serait-ce contagieux?

Pas grand chose à raconter sur la jupe. J’ai assemblé 2 demi-cercles, rajouté une bande dans le haut pour éviter que la jupe ne se déforme, une fermeture, un bouton, un ourlet et c’est terminé.

Enfin presque car qui dit jupe cercle dit aussi beaucoup de chutes…. J’ai donc proposé de coudre un petit quelque chose pour sa fille. Maman voulait un haut, Ma nièce voulait une jupe…. j’ai réussi à caser les 2:

La jupe est le modèle Twist de Vanessa Pouzet déjà cousu ici. Et le top est le modèle 131 du burda d’avril 2017. Il a une petite bande boutonnée dans le dos que j’ai fait noir également.

Le wax c’est toutes saisons, la preuve en image;

On me glisse dans l’oreillette qu’il y aurait eu depuis une autre virée shopping au Marché St Pierre, une belle-sœur en entraînant une autre… affaire à suivre!

A très bientôt

Leslie