Mois : juillet 2020

Uppstytta

Comment résister à l’appel du pull Islandais quand on y est en vacances? Ils sont en vente dans chaque petit village tous réputés fait main et tous aussi grattant les uns que les autres. Bref sous forme de pulls finis ils ne me faisaient pas très envie mais quand je suis tombée sur ces pelotes les unes à côtés des autres… je n’ai pas résisté

Les couleurs m’ont fait pensé aux phares Islandais et j’ai cherche un modèle adapté.

J’ai choisi uppstytta que j’ai un peu modifié pour avoir un modèle plus prêt du corps.

J’ai aussi fait une grosse infidélité à mon photographe favori mais j’avais très envie de vous montrer mon pull avec le paysage islandais derrière!

Côté modification j’ai donc:

– Pour les manches j’ai monté 38 mailles, j’ai fait 20 rangs de point mousse et puis j’ai fait 2 augmentations tous les 9 rangs, jusqu’à avoir 62 mailles et 46 cm de haut
– Pour le corps j’ai monté 168 mailles au lieu des 180 préconisés pour le reste j’ai suivi le patron.

Tricoté en 4,5 et 5 pour la partie jacquard, j’ai eu l’impression que le pull montait tout seul. 10 jours tout pile pour le faire, je n’avais jamais été suis rapide. Il faut dire que nous avons fait le tour de l’Islande et avons roulé quasi 4000 km depuis 3 semaines, ça laisse le temps de tricoter!

Bon et cette laine? On va pas se mentir, oui le (La?) lopi à même la peau gratte beaucoup. Mais avec un t-shirt (voir une polaire) en dessous c’est Tout bon!

Par contre c’est effectivement très chaud et parfaitement adapté au climat islandais. Il est fini depuis dimanche et je ne le quitte plus car j’ai bien conscience que quand on sera rentré en France vendredi il risque de rester au placard un moment!
A très vite avec des cousettes plus estivales!

 

Le prototype

Bon on continue de remonter dans le temps et on est maintenant en mai 2019, date à laquelle avec mon amoureux nous fêtions nos dix ans de mariage. En voilà une belle occasion de se coudre une jolie robe de princesse. Je suis passée par toute les envies avec des robes bien compliquées dans des matières toutes plus exigeantes les unes que les autres pour finalement choisir une forme simple: la robe Alicia de Coralie Bijasson.

Alors bien sûr avant de couper dans mon joli tissu j’ai fait une toile. Et bien que n’ayant utilisé que des chutes de mon stock j’avais envie de faire une jolie robe malgré tout.

Tous le charme de la robe est le dos plongeant. Côté face elle est beaucoup plus sage :

D’après ma fille une vrai robe de princesse doit tourner. Check: c’est ok !

Bon elle doit également être rose avec des paillettes et la on est loin du compte!

Dans la vraie vie, je ne l’ai jamais mise car l’ourlet de ma jupe n’est pas droit… j’ai bien essayé de rattraper la chose mais le tissu (une viscose de piètre qualité) est trop mou. La jupe est un cercle complet trop court devant, trop long derrière. Si quelqu’un a une astuce je suis preneuse. Concernant le patron, je n’ai fait aucune retouche tout tombe nickel et les épaules tiennent bien en place ce qui était un peu ma crainte de départ.

Dommage qu’elle aussi ne soit pas mettable (décidément) mais elle m’a permis de valider le patron pour « the » vraie version dont je n’ai que des photos du jour de la fête!

La version du jour J n’est pas plus mettable car le blanc irisé au quotidien c’est pas simple simple mais je l’ai ressortie cette année pour nos 11 ans de bonheur!

Rhoo 2 articles dans le même mois, on frôle l’exploit! On dirait bien que les vacances me font un bien fou!

Haut les cœurs on y croit, à très vite!

Le temps des vacances…

Est ce enfin l’heure de rallumer la lumière par ici? Voilà 6 ans que j’ai commencé ce blog et c’est vrai que depuis un an je le déserte beaucoup. Et pourtant, je suis heureuse d’avoir un souvenir de chaque projet, de venir y relire les modifications apportées sur un patron que je couds ou tricote à nouveau et des échanges avec chacune de vous.
Alors oui, j’aimerai revenir plus souvent mais oui je n’en prends pas le temps…

Dans ma besace j’ai 2 sortes de projets: ceux dont j’aimerais vous parler mais les photos n’ont jamais été faites et ceux dont les photos sont faites mais depuis tellement longtemps que je ne sais plus quoi raconter. Bref la cadrature du cercle!

Je vais donc revenir sur la pointe des pieds et tenter de parler couture avec ma salopette Sailor de la maison fauve.

Sur le papier c’était un projet « easy » puisque j’avais déjà fait la version short et que je croyais qu’il fallait juste rallonger les jambes… En fait, la version longue est bien différente puisqu’il n’y a pas les pinces et il a donc fallu ressortir le patron pour décalquer la nouvelle version. Jusque là rien de bien méchant… j’hésite sur la taille mais ayant perdu du poids l’année dernière je tente la même taille que le short.
Je me dis quand même que sans les pinces les cuisses risquent d’être plus à l’étroit et joue la sécurité avec l’ajout d´une fermeture éclair pour enfiler la chose.
La couture est simple, je peaufine les finitions roulez jeunesse. Je suis fière de ma jolie salopette terminée.

Tu la sens venir la galère de la fille trop confiante… bah oui ma jolie salopette est trop petite. Je peux l’enfiler, je peux la fermer… mais je ne peux pas bouger. Éventuellement en station debout ça peut le faire mais je ne peux pas m’assoir.

Ô rage ô désespoir. Déjà que le mojo couture est bien bas, si quand je couds ça ne va pas je suis pas prête de me remettre en selle!

Alors je finis par coudre une bande sur toute la longueur de la jambe.

Malgré la retouche on ne peut pas dire que ma salopette soit d’un confort extrême et j’hésite toujours à la sortir du placard. Dommage parce que le modèle me plait beaucoup…

Voilà pour aujourd’hui. Finalement pour un projet cousu fin 2019, il me restait quelques anecdotes.
A bientôt  peut-être….