Mois : décembre 2017

Ma veste de robocop!

Vu l’étendue inépuisable de patrons proposés par Burda sur son site internet c’est un vieux patron que je vous présente aujourd’hui la veste 115 de février 2014.

Cette veste je l’avais repérée sur Thread and Needles, classée dans mes favoris et gardée dans un coin de ma tête depuis sa sortie. Et puis cet été j’ai eu un gros coup de cœur pour un coupon de 5m à un prix défiant toute concurrence dont le métrage correspondait à une maxi robe dos nu, elle aussi dans ma liste d’envie.

La robe a était cousue mais comme on l’aperçoit sur les cotés du mannequin, elle baille complètement et n’est absolument pas portable sans atteinte à la pudeur. Ma motivation à la reprendre a baissé avec les températures de rentrée et elle est restée en l’état pour le moment. Sauf que des 5 m de tissus requis, j’en ai à peine utilisé 2 (je n’ai pas doublé la jupe) et que ce tissu je l’aime fortement beaucoup !

C’est donc là que la veste restée dans un coin, est réapparue et que ni 1 ni 2 je me suis retrouvée à scotcher et découper mon patron PDF.

La plupart des vestes Burda étant cousu sur le même principe, je n’ai pas rencontré de difficultés particulières jusqu’à l’essayage…

Sur le croquis, j’aimais beaucoup les petits mancherons raglans sauf qu’au premier essayage, j’ai eu l’impression d’avoir cousue un déguisement de robocop. Pour atténuer l’effet « épaules de nageuses des pays de l’est » je ai cousu les mancherons aux manches sur 2 cm au niveau du milieu bras. J’ai également réduis de 2 cm la largeur des manches.

En théorie, il aurait certainement fallu que je reprenne la pente de la ligne d’épaule mais j’avoue ne pas avoir eu le courage de redemonter la veste intégralement

Enfin, j’ai supprimé une bande de 1,5 cm sur chacun des milieux devants pour également essayer de réduire la carrure. .

Vous l’aurez compris, j’étais très mitigée sur le rendu de cette veste. Je me suis quand même forcée à la porter, un peu par dépit au départ; plus pour me convaincre que « non » ce tissu n’était pas maudit et que « non » je n’avais pas complètement perdu la main en couture et que j’étais encore capable de coudre des vêtements portables. Et puis petit à petit on s’est adoptée elle et moi, son côté robocop la rend super confortable et comme le tissu contient un peu d’elasthanne, j’ai presque l’impression de porter un gilet.

Et puis j’aime beaucoup la basque et la façon dont elle est cintrée.

 Alors certes, cette veste à un petit côté blouson de moto et oui je trouve toujours qu’elle me fait des épaules de déménageurs mais je l’assume et j’ai plaisir à la porter.

Quand ça veut pas…

Aujourd’hui c’est l’histoire d’un magnifique coupon acheté chez prettymercerie et gardé précieusement depuis de long mois. Depuis le début son destin était d’être transformé en veste mais le choix c’est avéré presque cornélien entre un patron nouveau et une veste un peu complexe mais dont le patron était déjà décalqué.

La flemme d’un nouveau décalquage + ajout de marge de couture l’a emporté et c’est donc une veste Burda (114 03/17) déjà cousue ici pour ma Maman qui l’a emporté. Au moment de m’y mettre impossible de retrouver le dit patron dans mon classeur. Ce n’est qu’au bout d’1h après avoir pesté, ragé, crié au voleur et vidé intégralement mon atelier que je l’ai retrouvé au milieu d’un magazine La Maison Victor! Ah quand ça veut pas…

Le modele n’est pas simple mais pas insurmontable. Il y a beaucoup de pièces et les découpes à angle droit demandent un peu/beaucoup de précision.

Bon c’est sur que sur ce tissu on ne voit pas vraiment les découpes et la difficulté qui va avec!

Et ce tissu justement ? Et ben c’est pas la joie. Il s’effiloche super vite. J’ai du surjeter toutes les pièces avant de les assembler. Ce n’est qu’à la fin que j’ai réalisé qu’il n’avait pas assez de tenu et qu’il aurait mérité que je l’entoile. Pour essayer de rattraper tout ça, j’ai vaporisé ma veste de Fabulon, c’est un peu mieux mais c’est encore un peu trop mou à mon goût!

Et quand je vous dis que ça veut vraiment pas, pour finir c’est le photographe qui a eu des soucis… Sa voiture lui a fait des siennes le jour où nous devions nous voir pour une séance photos et quand enfin nous avons réussi à nous croiser ses flashs lui ont fait des misères de faux contact et autres soucis de parametrage. Bref il lui a fallu un temps certain avant qu’avec un grand stoïcisme il trouve comment dompter la bestiole. Et c’est finalement avec le sourire que nous avons immortalisé cette veste « qui veut vraiment pas »