Sailor…. mon gros coup de coeur

Dès la présentation par Emilie de sa nouvelle collection en septembre, je suis tombée sous le charme de Sailor: Petite salopette à la forme originale avec sa bavette croisée et ses petits noeuds sur les épaules. J’ai été raisonnable à sa sortie, j’avais pas mal de projets et tissus en attente alors je ne me suis pas précipitée. Je voulais surtout voir le patron réalisé par d’autres couturières pour avoir des infos sur la coupe et le rendu.

Et puis, j’avais un lainage gris acheté sans idée précise qui s’est glissé discrètement sur le sommet de la pile et qui m’a envoyé des messages subliminaux: « Sailor, sailor, sailor… » alors forcément quand c’est le tissu qui réclame bah, je n’ai pas pu résister!

Sailor dans mon panier, Sailor envoyé, Sailor reçu, décalqué et coupé en moins de temps qui ne faut pour l’ecrire. Sailor cousu et terminé en quelques soirées:

Dans les explications, Emilie précise que la fermeture éclair sur le côté n’est pas forcément  nécessaire et elle préconise d’essayer pour vérifier. Je confirme que c’est juste juste mais ça passe! Cote modification j’ai rajouter 10 cm de longueur et il n’y a rien de trop. J’ai croisé involontairement les devants dans le mauvais sens par rapport au patron mais cela me semblait plus logique. Je n’ai mis que 4 boutons au lieu des 5 préconisés et j’ai zappé les boutonnières. Petit zoom sur le haut:

Le dos est quant à lui coupé au plis. Tout le haut de la salopette est doublé.

Une petite vue de côté:

Je suis ravie de ma salopette. Je l’ai portée pour une fête de famille et j’ai eu plein de gentils compliments. Il paraîtrait même qu’elle me rajeunie! Si si, c’est ma tata qui me l’a dit 😘

Le patron est proposé aussi en version pantalon sans les pinces devant mais je suis moins fan. Par contre, je verrais bien une version salopette/ jupe droite… affaire à suivre.

A bientôt

Leslie

Bruyère

Bruyère de deer and doe? oh la la …. il est vraiment pas tout jeune ce patron, bien 4-5 ans qu’il est sortit non? Bah oui comme beaucoup j’ai été séduite par sa forme liquette dès sa sortie mais voilà… je porte très rarement des pantalons et encore plus rarement des chemises pour aller avec. L’idée est restée dans un coin très lointain de ma mémoire. Et puis, je suis tombée sur une offre d’occasion sur le forum de thread and needle cet automne et j’ai craqué!

Trouver le tissu n’a pas été une mince affaire. Je voulais quelque chose de pas trop classique mais pas trop bariolé non plus pour assurer la « portabilité ». Déjà que les chemises c’est pas mon truc alors dans un tissu trop original, c’était risqué.

J’ai fini par me laisser séduire par une popeline violine.

Pour l’égayer un peu, j’ai acheté 25 cm de Liberty pour les poignets, le col et les finitions intérieures. Avec quelques centimètres de plus j’aurais pu faire le pied de col intérieur mais j’étais trop juste.

J’ai d’ailleurs un peu modifié le patron pour rajouter un pied de col. J’ai également supprimé la doublure du haut du devant. Les bracelets de poignets sont prévus en 1 morceau replié; je les ai divisés en 2 pour pouvoir ajouter la doublure en Liberty.

Côté bouton, j’ai eu beaucoup de mal à les trouver. Il en faut 12 et ma mercière n’en avait pas suffisamment. Elle m’a gentiment proposé de les commander et quand ils sont enfin arrivés 2 mois plus tard, le bain n’était plus du tout le même et pas très joli sur mon tissu. Elle a finit par me trouver des petits boutons tout simples que j’aime beaucoup

Cote patron, la taille est serrée. J’ai coupé en 38 et je suis juste bien. Les explications sont claires même si j’ai fait pas mal de modifications. J’ai tout cousus en coutures anglaises pour que l’intérieur soit aussi beau que l’extérieur.

Bref cette chemise est restée un long moment inachevée mais maintenant qu’elle est finie, j’en suis ravie et je la porte avec plaisir.

A bientôt

Leslie

Bouton d’or

Je m’étais promis de faire un article en février sur ma petite addiction au patron « bouton d’or » de l’atelier Scammit pour monter à CIQLAF qu’elle n’est pas la seule à coudre et recoudre un même patron. Comme d’hab J’ai été incapable de respecter la date et c’est d’ailleurs pour cette raison que je ne participe à aucun défi… j’y pense j’y pense, et puis la date est déjà passée! Bon je suis loin de ses 32 cardateens mais je suis à 4 boutons d’or et c’est déjà le début d’une belle collection.

La première était en version robe sans manches présenté ici.

Les 3 et 4 sont une variation autour d’un même tissu:

Le tissu est une viscose trouvée chez Mondial Tissu par hasard. Gros coups de cœur, aussitôt acheté, aussitôt cousu… j’aurai du en prendre un peu plus car avec 1m50 et la gestion de la bordure ça a été compliqué de caser 2 projets!

La version d’Alice a été très peu portée pour le moment car cousue lorsqu’elle avait son plâtre, elle n’a pas encore eu trop d’occasion de la porter:

Pour Marion c’est la version robe manche longue:

La robe est légère mais avec des gros collants et un gilet, elle l’a mise régulièrement cet hiver.

Mais s’il y a des versions 3 et 4 c’est qu’il y a également une version 2 jamais bloguée. Cousue cet été, le temps de faire les photos et de me motiver à écrire un article, nous étions hors saison.

Pourtant avec sa jupe qui tourne la tenue a été plus qu’adoptée !!!

Cousue dans les chutes de ma robe Adèle et un tissu petit pan en stock depuis très longtemps, cette tenue m’a permis de vider une peu mon stock de grandes chutes.

Voila ma variation été /automne autour d’un même patron. La, je suis dans une phase gilet monceau avec 3 versions cousues ce mois ci. Avant j’étais très  mono- patron mais je prends de plus en plus de plaisir à recoudre des choses déjà faites. C’est rapide et sans prise de tête… ça fait du bien entre 2 projets plus complexes!

A bientôt

Leslie

Lorachel de la maison Victor

Lorachel de la Maison Victor? Même pour les addicts ne cherchaient pas ce modèle dans votre bibliothèque de Victor car il n’existe que dans mon imagination et maintenant dans ma garde robe. Comme son nom l’indique, ma robe est la combinaison du haut de la robe Lora du numéro de sept/oct 2015 et de la jupe Rachel du numéro de Janvier-février 2016. Hasard ou pas les 2 patrons coupés dans la même taille coïncide parfaitement à la taille.
Le tissu vient du site étoffes des héros qui propose des petits lots de tissus de grande marque. La mise en ligne est le mardi à 9h mais perso j’y pense jamais et j’arrive toujours après la bataille, sauf une fois cet été, où j’ai réussi à avoir ce tissu Burberry. Ne sachant pas trop ce que j’allais en faire j’en ai pris 3m pour pouvoir gérer les raccords de carreaux. Et alors pour raccorder, j’ai raccordé.

Le tissu est une sorte de crêpe tout mou. Avant de positionner mon patron, j’ai épinglé mais carreaux à tous les croisements pour être certaine que la coupe au plis soit parfaitement symétrique. J’ai ensuite réfléchis le positionnement du patron pour que les carreaux du haut et de la manche soient parfaitement alignés.

Je suis moins satisfaite de mon raccord milieu dos car j’ai coupé une marge de couture de 1cm alors que pour les fermeture invisibles j’ai tendance à coudre à plus large… mais bon je pinaille!!

Le corps de la robe est entièrement doublé car le tissu est légèrement transparent. Le tissu froisse assez vite et il est final assez fragile car j’ai déjà quelques fils de tirés.

N’empêche que j’aime beaucoup ma nouvelle robe que je mets avec mon gilet vitamine pour avoir bien chaud.

A bientôt avec de la couture pour mes filles

Leslie

Clarisse 3.0

C’est une troisième version de la belle Clarisse de chez Machine que je vous présente aujourd’hui. Le tissu est un coton épais dans lequel j’envisageais une jupe lorsque je l’ai acheté; Impossible d’y caser des manches mais vu l’imprimé c’est certainement pas plus mal.

Et puis, j’avoue que j’aime bien les robes sans manches car je les porte en toute saison: En hiver avec un gilet et en été sans rien.

Je me suis bien amusée avec les raccords et je suis assez fière du devant avec les découpes princesses et du dos avec la fermeture: 

Pour les raccords de la partie jupe j’ai fait au mieux avec la quantité de tissu.

Rien à dire sur le patron que j’aime toujours autant.

Pas grand chose à raconter de plus sur cette Clarisse n°3. Le patron est commun mais elles ont toutes un style très différent

Dans la série que sont-elles devenues? La fermeture de ma robe corail s’est cassée il y a quelques mois et je n’ai toujours pas trouvé la motivation de la changer. Ma version marinière a été beaucoup portée à la belle saison et attend gentillement des jours meilleurs.

A bientôt

Leslie

Alors tu la reconnais?

Ce n’est pas un secret c’est mon papa qui est derrière l’appareil et qui me fait de si jolies photos. Et à chaque fois que je duplique un modèle déjà cousu, je le teste… « alors tu le reconnais? »

A son regard sceptique, et son sourcil froncé, j’ai bien vu que non. Et puis, je l’ai entendu s’exclamer dans mon dos:

Ah mais si c’est ta veste robocop….. Caramba encore raté!

Et oui il s’agit bien une seconde fois de la veste 115 de février 2014. La première était très grande en 40 et j’avais pas mal raboté les manches et les devants. Sur ce constat et ayant pas mal maigri, je suis partie sur une taille 34… Rebelote du PDF avec découpe de toutes les pièces + ajout des marges de couture. Après le tricot sans frontière, j’ai fait le PDF/TGV… et comme il y a surtout des petites pièces cela c’est fait sans soucis.

Bon le 34 c’est un peu juste… j’ai elargi sur mes marges de couture dos autant que possible mais je reste un peu serrée. J’ai découvert que le velour c’est un peu comme le cuir, les petits trous de l’aiguilles sont restés visibles la où j’ai élargi.

De dos malgré la coupe plus ajustée, les épaules restent très carrées. Cependant j’aime bien mieux le tombé de cette version que celle de la première. J’aime toujours autant les mancherons et la basque. Mais si prochaine il y a, ce sera en 36 et je retravaillerai le haut du dos.  La couleur est très lumineuse et je l’aime beaucoup sur ma petite robe noire.

Bref vous l’aurez compris, je suis plutôt contente de cette première cousette de l’année,

Sinon rien avoir, j’aurai envie de parler machine à coudre avec vous. Voilà, j’ai une machine mécanique brother assez basique (elle a quand même 1 modèle de boutonnière automatique) que j’ai acheté en 2003 quand j’ai commencé à bosser. Depuis quelques temps, ça me titille d’en acheter une nouvelle avec plein d’options de boutonnières, une genouillères, des points alphabétiques….J’ai eu l’occasion d’essayer une électronique récemment que j’ai trouvé très très silencieuses par rapport à la mienne. Cette année je vais avoir 40 ans, cela pourrait être le prétexte à…

Mais voilà, j’ai un problème de fond! Ma machine fonctionne bien malgré quelques ratés parfois, et tant qu’elle fonctionne, je n’arrive pas à concevoir de la remplacer. Depuis quelques temps j’essaye d’initier mes filles, pour leur refiler ma machine et m’en acheter une toute belle… mais je n’arrive pas à franchir le pas!

Et vous? Avez vous des machines perfectionnées ? Est ce que cela change vraiment quelques choses? Je suis preneuse de vos avis.

A bientôt

Leslie

 

Tricot sans frontière…

Le problème quand on a mis presque un an à finir un tricot c’est qu’on ne sait plus trop quoi en dire…

J’ai longtemps cherché quel modèle j’allais tricoter après mes 2 pulls précédents (ici et ici) pour avoir une forme qui change un peu. Je voulais quelque chose qui soit robe compatible. J’ai épinglé pas mal de patron sur Ravelry pour finalement me décider pour Vitamin D de Heidi Kirrmaier.

Ce gilet est construit top-down c’est à dire qu’il débute par l’encolure et il se tricote en aiguille 3,5. Le démarrage je m’en souviens très bien. J’avais reçu ma laine pile à temps pour partir en déplacement pro à Nuremberg en février l’année dernière. J’ai donc monté mes mailles à 7h du mat dans le hall de Roissy sous le regard ébahi d’un couple de personnes âgés. J’avais un peu peur de passer la douane avec mes aiguilles circulaires mais c’est passé nickel.

Le début est assez rythmé, il y a des jetés à intervalles réguliers et les rangs ne sont pas encore trop longs.

J’ai bien râlé une ou deux fois car mes trou-trous n’étaient pas alignés mais j’ai réussi à rattraper le tout sans trop détricoter.. Au bout d’un moment on laisse des mailles en attente pour les manches et on continu sur des rangs interminables de jersey…

J’ai eu un gros coup de motivation lors d’un aller retour à Viego en Espagne pour le boulot. 5-6h d’avion dans la même journée + les escales … ça permet d’avancer pas mal. J’ai enchaîné les rangs raccourcis les uns à la suite des autres pour créer les pointes de devant.

Et puis ce tricot est devenu mon compagnon du samedi matin pendant les cours de gym de mes filles. En dehors de ce créneaux, mon tricot était à l’arrêt. A la fin du dernier cours en juin, j’avais finis tout le corps mais plus aucune motivation pour faire les manches.

Par acquis de conscience, je l’ai emmené en Floride cet été, j’ai fait quelques rangs par ci par là mais même pas suffisamment pour terminer la première manche. Et puis au mois d’octobre quand Alice s’est cassée le bras, j’ai eu besoin de passer plus de temps avec mes enfants. Le mojo couture seule dans mon atelier n’était plus trop la, et j’ai ressortit mon tricot. En regardant des dessins animés ou  en jouant au milles-bornes… petit à petit j’avançais. J’occupais mes mains tout en étant avec eux c’était parfait.

Le point ultra positif de ce modèle pour moi et son côté zéro couture! J’ai tricoté les manches en circulaire, donc à la fin à part quelques fils à rentrer et le blocage, il n’y a pas l’étape fastidieuse de l’assemblage. Et ça c’est trop bien!

Ah oui et sinon la laine…c’est de l’alpaca de chez drops Design. La même que pour mon Ravello sauf que celle-ci gratte et pas celle de mon pull qui est toute douce… allez savoir !

Je vous rassure même si ça gratte je le porte beaucoup mon gilet. Il est bien chaud et va avec une grande partie de ma garde-robe. Et puis aussi je l’aime d’amour avec sa couleur rouge bordeaux.

A très bientôt avec de la couture.

Leslie

Allô maman, bobo…

Vendredi 19 octobre , 10h20:
Dring, dring…
– Allo.
– Allo bonjour, c’est le directeur de l’école d’Alice. Elle est tombée sur le bras gauche.
– ouf, le bras gauche. Ça va alors… (Alice est déplâtrée du bras droit depuis 15 jours)
– Non ça va pas! Les pompiers sont en route. Vous pouvez être là dans combien de temps?

Arrivée à l’école en 25 minutes. Verdict sans appel des pompiers: « c’est cassé Madame, on attend le samu ». Arrivée du samu, confirmation de la fracture de l’humérus avec déplacement osseux. Décision du médecin: Évacuation à l’hôpital de Necker. Masque pour endormir Alice et lui poser une perfusion d’anti-douleur. Trajet dans le camion de pompier avec le samu en ouverture. 12h00 arrivée à Necker. Mise sous morphine, radio de contrôle, visite du chirurgien qui m’explique les différents scénarios… le regard désespéré d’Alice qui comprend qu’elle va de nouveau avoir un plâtre… un peu d’attente.
Ma question naïve à l’infirmière qui passe dans le couloir…
– Est-ce que vous pensez qu’on va attendre longtemps?
– Non, votre fille est en stade 4, il n’y a pas plus urgent qu’elle. On attend l’anesthésiste et elle part au bloc.

16h00… mon bébé part au bloc. L’infirmière me donne des consignes:
– Si tout va bien on vous appelle dans 2h en salle de réveil et si on ne vous appelle pas c’est qu’il nous fallait plus de temps. On ne s’inquiète pas. Ok?

Alice est partie et je craque. 2 fois en 1mois et demi qu’elle se casse les bras. A chaque fois je n’étais pas là et un sentiment profond de culpabilité s’installe… je n’ai pas su protéger mon enfant.

17h30 salle de réveil. Ma puce dort. Elle a un plâtre provisoire et son bras est attaché à son ventre. L’infirmière place gentillement un rideau entre nous et l’enfant d’à coté… la mienne ce n’est qu’un bras… on est à Necker en salle de réveil, les pathologies peuvent être très lourdes… Soirée et dîner d’hôpital, cela aurait pu être pire.

6h00 le lendemain. Visite du chirurgien qui nous explique l’intervention: Opération en externe pour remettre l’humérus, pose de 2 broches pour le maintenir, pose du plâtre définitif lundi puis contrôle dans 4 semaines pour – on l’espère – déplâtrer et retirer les broches en ambulatoire.

La suite… Achat de quelques tshirt en 8 ans en anticipation du plâtre définitif. Cette fois ci, le froid est là, elle ne pourra pas mettre que des manches courtes.
Lundi retour à Necker pour le plâtre définitif. Le chirurgien nous avait prévenu mais on ne s’attendait pas à ça… Il faut immobiliser le coude, il lui plâtre l’épaule et tout le buste…une véritable armure.

Impossible de l’habiller… je découds une manche dans l’espoir que ça passe… impossible non plus! Maman va devoir faire de la couture!

En nocturne lundi, je fais un prototype: 1 seule manche en 4 ans, corps en 8 ans en largeur et des pressions sur le côté (réalisé à partir d’un patron d’ottobre)

Validation du proto. Achat de tissu rose et de flex et couture en série … il y a certainement un concept de vêtement plâtre-compatible à lancer pour les plus motivées. Pour ma part je me contenterai de donner mes T-shirts à l’hôpital quand tout sera derrière nous.



Alice fait le robot:

il faudrait aussi que je lui fasse un sweat et on sera paré pour retourner à l’ecole…

Alice a eu du mal à accepter la situation, mais elle a repris le dessus. Elle va bien et s’habitue à son armure. Son caractère de canaille refait surface… et quelque part c’est bon signe.

A toute fin utile puisque depuis 10 jours, j’ai eu le droit à la question un très grand nombre de fois. Non Alice n’a pas la maladie des os de verre, non elle n’a pas de carence en produits laitiers. Oui j’ai posé la question à l’hôpital et la réponse est sans appel: UN ENFANT C’EST FRAGILE ET QUAND IL TOMBE IL SE CASSE !

Alice est tombé du dos de son frère le 30 août et s’est cassée le bras droit. Elle est tombée de vélo le 19 octobre et s’est cassée le bras gauche. Fracture très importante car elle a avant tout voulu protéger son bras fragilisé.

Même si j’ai eu du mal à l’accepter, c’est juste pas de chance. Son handicap est temporaire et je mesure d’autant plus la chance d’avoir des enfants en bonne santé.

Je profite de mes cousettes d’urgence pour participer à l’opération « Octobre rose »

Je fais partie des nombreuses femmes qui ont montré leurs seins au mois d’octobre. Mes antécédents familiaux sont mauvais mais pour le moment mes résultats sont bons. A contrôler l’année prochaine…

A très vite

Leslie

Avec mes « grandes » chutes…

Cet été je me suis mise au défi de coudre mes chutes. Je n’ai pas un grand stock de tissu car j’arrive à me raisonner mais ça m’agace quand il en reste à la fin d’un projet car ça m’encombre! Alors j’ai ressorti mes vieilles chutes et j’ai essayé d’en faire quelque chose. J’ai aimé le processus de création inversé : c’est à dire trouver LE patron compatible avec la quantité de tissu alors qu’habituellement je choisis le patron puis le tissu qui va bien. J’ai farfouillé dans mes Burda , décalqué une jupe que je n’ai pas réussie à loger et est déniché le patron 609 du BurdaKid 2018.
Aucune difficulté pour ce patron plutôt rapide à coudre. Les emmanchures et encolure sont terminées par un biais. Sous la chevelure il y a une fente avec une bride et un bouton pour passer la tête. La robe a une coulisse devant et derrière pour faire passer 2 galons qui se nouent de chaque côté. Le galon arrière s’est sauvé à l’ecole et je n’ai pas pris le temps de le remettre. La maîtresse lui a attaché celui de devant dans le dos et c’est pas mal aussi.

Mais au fait… c’est les chutes de quoi? Bah de cette robe cousue en 2016. Robe peu portée car trop décolletée à mon goût mais que j’ai ressorti avec plaisir pour poser avec Marion. (Avec l’ajout d’un débardeur en dessous)

Il serait peut être temps de penser à la couture d’automne… quoique! Cette semaine on a ressorti les sandalettes et mes loulous se sont baignés en Normandie le week-end dernier!

A bientôt

Leslie

Cow-girl

Est-ce que vous aussi dès qu’un nouveau morceau de tissu passe le pas de la porte avec du rose, du violet ou des fleurs, une bande de minies vous assaille de « c’est pour moi? ». Avec ce joli wax à fleurs, la demande a été plus qu’insistante… sauf que ce tissu c’était pas le mien.

Ce joli tissu a été acheté par une de mes belles sœurs, pour que je lui couse une jupe. Alice a surveillé de très près ce projet pour juger s’il en resterait un peu pour elle. Alors pendant qu’elle était en vacances chez ses mamies cet été je lui ai fait la surprise de lui coudre dans les chutes, la jupe Robyn du magazine « La maison Victor » nov-déc 2015.

Jolie petite jupe prévue avec une bande élastique à l’intérieur pour ajuster la taille, et 2 grandes poches pour embarquer tous ces trésors. Le patron est bien conçu et j’ai pris beaucoup de plaisir à le coudre.

Les photos ont été faites avant le retrait du plâtre:

 Mais on aurait presque pu faire croire que c’était après:

Petit apparté santé: Alice va très bien, elle a complètement retrouvé l’usage de son bras et réussie à le tendre complètement. Je suis surprise par la vitesse à laquelle les enfants récupèrent sans rééducation. Ce soir elle s’amusait à se suspendre sur les barrières du bord du stade en attendant la fin du cours de foot de son frère. J’étais très partagée entre le : « non fais pas çà tu vas te faire mal » et le « vas y ma chérie tu vas remuscler ton bras ».

Bon et le chapeau? Il restait des chutes de chutes… alors comme ma belle sœur aime bien les couvres chefs, je me suis aventurée dans un chapeau. Patron très simple, la seule difficulté était de rigidifier le bord. J’ai utilisé 2 couches de vieux draps très épais entre mes tissus que j’ai renforcés avec de la viseline bien épaisse et le tour est joué.

Pour en finir définitivement avec l’épisode plâtre, je vous montre également la cape que j’ai cousue en urgence à Alice.

Avec un plâtre jusqu’au 3 octobre, il fallait qu’elle aie un manteau plâtre-compatible pour la fraîcheur matinale. J’ai donc acheté un joli tissu enduit que j’ai doublé d’une polaire softshell.

Pour le patron, c’est un cercle tout simple un peu plus court sur les bras. J’ai fait un trou pour passer la tête avec une patte de boutonnage et j’ai copié la capuche sur son manteau du commerce. La capuche n’est pas très couvrante, si c’était à refaire je la modifierai un peu.

Allez, bye bye petit plâtre…

A bientôt

Leslie