C’est comme ça que ce blazer numéro 114 du Burda de mars 2017 etait présenté dans le magasine… Cette expression me fait souvent sourire chez Burda car elle est souvent mise sur des modèles un peu originaux avec des tissus surréalistes qui donnent pas vraiment envie! Mais bref la n’est pas le sujet…
Alors pour la petite histoire ce petit blazer n’était pas du tout prévu dans mon planning couture « d’avant mariage » (cf les petites robes roses présentées ici) mais au détour d’une conversation avec ma Maman, il s’est avéré qu’elle n’avait pas de veste allant avec sa robe choisie pour le mariage de ma cousine. Moi un peu sur le mode « même pas peur, je suis une déesse de la couture, dis moi ce que tu souhaites et je te le couds 🙂 », je lui ai proposé plusieurs possibilités et son choix s’est porté sur ce blazer de difficulté 4.
Ma maman est allé choisir son tissu au marché St Pierre et est revenue avec un lin d’ameublement d’une couleur magnifique mais d’une rigidité… tout autant magnifique! Malgré un lavage en machine, le tissu est resté très raide et assez difficile à épingler. Je ne ferais pas de commentaire sur ses hésitations quant au choix du modele après que j’ai eu passé plus d’1h30 à recopier les 12 pièces du patrons et au moins tout autant à les couper. Et mon « Non » catégorique sur le fait qu’une veste mi-longue n’aurait pas été plus appropriée, non mais!!!
Elle va très bien cette veste avec sa robe non?
Côté couture, le modele n’est effectivement pas très simple. La difficulté est surtout dans les découpes, notamment sur les pièces à angles droit:
Quant à la pose de la doublure les explications sont plus que succinctes et elle n’est même pas dessinée sur le patron. Un peu d’expérience sur le sujet n’est pas du luxe pour en venir à bout. Au delà de l’aspect technique, j’avoue avoir eu beaucoup de mal à la finir à cause de la rigidité du tissu. La veste étant assez ajustée et j’ai eu peur que cela soit inconfortable donc importable.
Finalement je m’y suis mise sérieusement pour la finir in extremis. Comble du comble, après l’avoir laissé en suspend longtemps sur mon plan de travail il n’est pas exclus que je me la couse un jour car j’aime vraiment beaucoup sa forme.
Un grand merci à ma maman et mon papa qui se sont prêtés au jeu des photos chacun d’un côté de l’objectif et bravo à ma maman qui s’est cousu une jolie pochette assortieàsa nouvelle veste.