Mois : mai 2017

Master piece??!

C’est comme ça que ce blazer numéro 114 du Burda de mars 2017 etait présenté dans le magasine… Cette expression me fait souvent sourire chez Burda car elle est souvent mise sur des modèles un peu originaux avec des tissus surréalistes qui donnent pas vraiment envie! Mais bref la n’est pas le sujet…

Alors pour la petite histoire ce petit blazer n’était pas du tout prévu dans mon planning couture « d’avant mariage » (cf les petites robes roses présentées ici) mais au détour d’une conversation avec ma Maman, il s’est avéré qu’elle n’avait pas de veste allant avec sa robe choisie pour le mariage de ma cousine.  Moi un peu sur le mode « même pas peur, je suis une déesse de la couture, dis moi ce que tu souhaites et je te le couds 🙂 », je lui ai proposé plusieurs possibilités et son choix s’est porté sur ce blazer de difficulté 4.

Ma maman est allé choisir son tissu au marché St Pierre et est revenue avec un lin d’ameublement d’une couleur magnifique mais d’une rigidité… tout autant magnifique! Malgré un lavage en machine, le tissu est resté très raide et assez difficile à épingler. Je ne ferais pas de commentaire sur ses hésitations quant au choix du modele après que j’ai eu passé plus d’1h30 à recopier les 12 pièces du patrons et au moins tout autant à les couper. Et mon « Non » catégorique sur le fait qu’une veste mi-longue n’aurait pas été plus appropriée, non mais!!!

Elle va très bien cette veste avec sa robe non?

Côté couture, le modele n’est effectivement pas très simple. La difficulté est surtout dans les découpes, notamment sur les pièces à angles droit:

 Quant à la pose de la doublure les explications sont plus que succinctes et elle n’est même pas dessinée sur le patron. Un peu d’expérience sur le sujet n’est pas du luxe pour en venir à bout. Au delà de l’aspect technique, j’avoue avoir eu beaucoup de mal à la finir à cause de la rigidité du tissu. La veste étant assez ajustée et j’ai eu peur que cela soit inconfortable donc importable.

Finalement je m’y suis mise sérieusement pour la finir in extremis.  Comble du comble, après l’avoir laissé en suspend longtemps sur mon plan de travail il n’est pas exclus que je me la couse un jour car j’aime vraiment beaucoup sa forme.

Un grand merci à ma maman et mon papa qui se sont prêtés au jeu des photos chacun d’un côté de l’objectif et bravo à ma maman qui s’est cousu une jolie pochette assortieàsa nouvelle veste.

Mais que faisiez-vous cet hiver?

Je cousais bien sur!!! Et oui j’ai proposé à ma cousine l’été dernier de coudre des petites robes pour le cortège de son mariage. Elle a trouvé une petite robe lors d’une brocante pour sa fille en taille 1 an et je l’ai reproduit en taille 3, 5 et 8 ans.

Je n’ai bien évidemment pas réussi à retrouver la couleur exacte de la robe de base malgré un « fouinage » intensif au marché Saint Pierre. J’ai donc acheté un grand métrage de soie sauvage, de popeline pour la doublure et du tulle et je me suis lancée dans la confection de non pas 5 mais 6 robes puisque j’en ai également cousue une en 1 an pour que toutes les petites soient assorties.

Je n’ai pas de photo des 6 petites filles mais voici un petit apperçu du mariage:

Tout d’abord, on attend avec impatience l’arrivée des mariés:

Puis on les escorte jusqu’à la mairie:

On pose un peu:

On se repose un peu pendant la messe après avoir fait le pitre sur les photos!

Et puis une petite dernière pour le plaisir car j’aime beaucoup ce moment d’entre aide :

J’ai pris grand plaisir à realiser ces petites robes même si je dois avouer que 6 fois le même modele, j’ai trouvé que c’était un peu redondant. J’ai un peu fait une overdose de rose sur la fin.

Mon rêve ultime serait d’avoir le niveau un jour de coudre une robe de mariée. Mes filles ont 3 et 5 ans, j’ai largement le temps de m’entraîner si un jour elles souhaitent franchir le pas 🙂

Lora

Un gentil message de Servanne s’inquiétant de mon absence prolongée et me voila de retour sur mon blog.

Pour résumé un peu le « hors couture » des derniers mois, je viens de changer de boulot et dans le même temps nous venons d’acheter une maison. Deux raisons qui m’ont tenus bien éloignée de mes machines, mais fort heureusement il me reste quelques projets non publiés à vous montrer.

C’est donc avec un grand classique de la Maison Victor que je sors de mon hibernation: la robe Lora.

Cette robe vue et archi revue depuis la sortie du numéro de sept/oct 2015, je l’ai toujours trouvé magnifique sur les autres mais j’étais persuadée qu’elle ne correspondait pas à ma morphologie. Elle n’a donc jamais fait partie de ma TO DO LIST.

Et puis j’ai fait un achat de tissu un peu compulsif sur pretty mercerie et j’ai reçu un tissu que j’ai eu envie de transformer en Lora.

Le patron est bien coupé et je n’ai fait aucune retouche ce qui est plutôt rare pour moi. Je la trouve très féminine et parfaitement adapté à mon nouveau boulot.

Aller je repars…. peut être à bientôt !