Mois : mars 2017

Ditte ou la robe à carreaux n°1

Ditte est le nom d’une robe du magazine LMV de mars-avril 2016. Magazine acheté un peu précipitamment sans le feuilleter à l’aéroport l’année dernière et pour lequel je n’avais pas franchement eu de coup de coeur.

Et puis il y a eu pas mal de robes façon chemise sur la blogo, alors j’y ai repensé à cette robe Ditte. Et puis finalement non car les chemises c’est vraiment pas mon truc et j’en porte très très rarement. J’ai eu peur d’y passer beaucoup de temps pour finalement pas la mettre, et puis… et puis il y a eu ce tissu de chez pretty mercerie avec son petit air Burberry. Et la, je l’ai vu ma robe Ditte:

Je n’avais jamais cousu de carreaux alors je me suis bien amusée sur les raccords évidemment mais surtout sur le sens du tissu. J’ai coupé la ceinture, la bande de boutonnage et le haut du dos dans la diagonale:

J’ai contrasté le dessous de col et l’intérieur avec une popeline noire:

Bref j’ai pris beaucoup de plaisir à jouer avec mes carreaux et ma popeline noire pour que la robe malgré sa couleur beige ne soit pas terne. Pour la taille, j’ai suivi les recommandations trouvées sur différents blogs et j’ai coupé une taille en dessous de d’habitude. Elle a encore un peu trop de volume à mon goût au niveau de la taille mais c’est lié au tissu qui a beaucoup de tenu (230g/m2) et sur lequel il n’a pas été simple de faire les fronces.

Au final, je l’aime beaucoup ma robe chemise. J’y ai passé du temps comme je me l’étais imaginé mais je la porte régulièrement c’est donc un pari réussi!!

Têtu… comme sa mère

Dans la série « idée fixe » je voudrais le fils. Eh oui, depuis que mon cher fiston a vu la petite veste cousue pour son cousin en septembre, il me demande toutes les semaines: « tu peux me faire un sweat avec le tissu de bébé Henri » ou « tu le commences quand mon sweat avec le tissu de bébé Henri » ou « c’est mon sweat que tu couds après? » Bref il est tenace mon fiston. Les mauvaises langues diront qu’il est le digne fils de sa mère. Pour ma part, je dirais juste qu’il a de la suite dans les idées… et également 2 mignons petits poings pour finir de me convaincre!!

Mais bref devant l’insistance assidue du fiston, bien que j’avais très envie de me faire un joli cardigan dans le dit-tissu… j’ai fini par cédé. J’avoue que le bleu layette pour mon fiston de 6 ans je le sentais pas trop. Je lui ai donc proposé de mixer avec un tissu contrastant et nous avons choisit le modele 16 du magazine printemps 2014 d’ottobre.

Au moment de recopier mon patron, je reste sur la base que mon fiston mesure à peu près qu’1m20 puisque c’est le constat que nous avons fait lors de notre passage au parc Astérix le week-end précédent. Je décalque, je coupe et je mets de côté jusqu’à la prochaine pause couture.

Raconté comme ça, la suite semble écrite d’avance! On est dimanche soir, je m’attele au pliage de mes nombreuses lessives du week end et je plie des T-shirt et des sweats en 128 et non 120cm. Prise de doute, j’attrape les manches de mon patron, les compare à un des sweats du commerce de mon fiston et réalise que le sweat tant convoité risque d’être un peu court.

Déçue, je laisse le tout en suspens à l’affût d’une solution miracle.

La nuit porte conseille c’est bien connu, le lendemain je reprends mon patron, décide de rajouter une bande bleue foncée sur les manches et une seconde sur le bas du corps pour rallonger discrètement le sweat. Le modele de départ n’a qu’une seule bande contrastante sur le bas du corps et rien sur les manches.

Comble du comble, le sweat est au final un peu long mais heureusement à la hauteur des espérances du fiston!

Coté couture, ayant une surjeteuse l’assemblage est assez simple. La seule difficulté est l’alignement des poches de chaque côté de la fermeture éclair. Dans la réalité, elles sont beaucoup plus alignées que sur les photos; mystère! Pour l’appliqué de la salamandre sur l’épaule je l’ai doublé avec une viesline épaisse pour qu’elle soit bien rigide et ensuite je l’ai cousu à la machine tout doucement.

J’adore coudre pour mon fiston car il est aussi expansif dans son bonheur d’avoir un sweat cousu par maman que dans l’énergie qu’il a mis pour me convaincre de lui coudre.