Mois : mai 2022

Sycamore cardigan

J’adore le printemps… j’aime quand toutes les fleurs finissent d’hiberner et que les couleurs illuminent notre jardin. Cela fait 5 ans que nous sommes installés dans notre maison et que chaque année nous créons de nouvelles «zones fleurs » comme les enfants les appellent et qui se disant viennent empiéter sur les espaces de jeux! La première année nous avons craqué sur une gloriette en fer forgé dans l’idée de créer une roseraie. Année après année nos rosiers prennent possession des lieux pour notre plus grand bonheur.

Un bien joli cadre pour présenter mon gilet Sycamore. Un modèle pas très simple dont toute l’originalité est sur les manches.

Le gilet démarre par l’encolure dos avec un montage des mailles en doubles sens très astucieux qui permet de n’avoir quasi aucune démarcation. Un lien vidéo dans le patron permet de bien comprendre la technique. Ensuite le montage est classique, on laisse les mailles de la bande du dessus des manches en attente le temps de tricoter le corps. Les manches sont relevées sur les emmanchures et les difficultés commencent!

Les petites traits perpendiculaires aux manches s’appellent des tresses estoniennes. La aussi, le patron propose une vidéo explicative (à partir de la 3e minute). C’est très beau mais c’est très long. J’ai tricoté mes 2 manches en même temps pour être certaine qu’elles soient parfaitement symétriques et il me fallait environ 30 mn par tresse. Autant dire que ce n’est pas le rang qu’on démarre sans avoir un peu de temps devant soi ou en faisant autre chose!!

Le patron propose 2 longueurs et j’ai choisit la plus longue pour avoir un bon gros gilet bien chaud. Pour la laine, c’est encore la polaire de Fonty un mélange équitable de laine et d’alpaga. L’alpaga apporte de la douceur et la laine de la chaleur: un très bon combo. J’aime bien tricoter les mêmes laines, ça permet de zapper l’échantillon !

Le dos est aussi simple que le devant. Un ligne droite de jersey sans diminution ou augmentation pour marquer la taille.

Mon mari « fauxtographe » comme il s’est auto-baptisé s’est amusé sur les photos:

Voilà pour mes gilets de cet hiver. Je suis depuis plusieurs mois sur une écharpe en point brioche dont je m’approche doucement mais sûrement de la fin.
A bientôt

Leslie

Emmanuel cardigan

Ben voilà… j’étais toute motivée pour relancer la machine et venir partagée par ici mais mon blog s’est tout cassé ! Comme cela faisait longtemps que je n’avais pas publié j’ai cru bon de faire les mises à jour proposées par WordPress et… pfuu plus rien! Syndrome de la page blanche!! Plus moyen de me connecter en tant qu’administratrice et d’accéder à quoi que ce soit! Heureusement que mon cher et tendre maitrise un peu le sujet. Je lui ai fait les yeux doux et pris ma voix innocente pour lui demander de regarder… La remise en route n’a pas été si élémentaire semble-t-il mais… ça fonctionne !

Ce gilet est le cardigan Emmanuel proposé par Johanna. J’ai craqué sur le dos en dentelle que je trouve très élégant et la forme très robe compatible. Une fois n’est pas coutume, le patron est traduit en français et c’est quand même un peu plus simple que le tricot anglophone !

Le modèle se tricote du haut vers le bas. On démarre par l’encolure sur laquelle on vient monter les mailles du dos puis agrandir en raglan pour créer les manches et les devants. La bordure se tricote en même temps que le corps. Comme pour un gilet classique, à la fin des raglans, il faut laisser les mailles des manches en attente, finir le corps sans oublier de créer les boutonnières et ensuite tricoter les manches.
Pour la laine, j’ai choisit la Polaire de Fonty 50% alpaga, 50% laine. Un fil tout doux et assez chaud mais qui a un peu tendance à boulocher… J’ai tricoté en aiguille 4 et non en 4,5 comme préconisé sur la pelote pour respecter l’échantillon. Cela reste néanmoins des aiguilles suffisamment grosses pour que le gilet monte assez vite.

J’aime beaucoup les manches un peu ballon, resserrées aux poignets par des diminutions. J’aime aussi beaucoup les boutons que ma mercière m’a trouvé qui modernise l’ensemble.

Ce que je trouve sympa dans le tricot c’est de pouvoir l’emmener partout! Celui ce je l’ai commencé à la Toussaint en Charentes-Maritimes, il est venu au ski à Noël pour être finalement terminé aux vacances de février… Chacun de mes pulls « home made » est associé à des tranches de vie en famille car mon tricot est souvent à porter de mains. La couleur verte était un sacré pari car je n’en mets jamais mais je dois dire que je l’ai bien adopté et déjà pas mal porté.

Un grand merci à mon chéri qui prend la relève de mon papa en tant que photographe. Défi réussi 😍

A très bientôt avec un autre gilet…

Leslie