Lola

A croire que je ne couds que du Burda ou du LMV, mais c’est encore une robe de la Maison Victor que je vous présente aujourd’hui. Il s’agit de la robe Lola du numéro de novembre-décembre 2016. J’avais repéré cette robe dès la sortie du magazine mais j’avais des doutes sur le rendu de la taille élastique. Ayant eu plein d’autres projet entre temps, j’ai attendu de voir si d’autres couturières s’y étaient frottées mais même 8 mois après sa parution j’ai eu beau chercher, cette robe ne semble pas avoir remportée un grand succés et je n’ai trouvé quasi aucune version. Incertaine, je me suis quand même lancée et voici ma version:

Comme les tailles sont aléatoires avec LMV, j’ai commencé par mesurer le tour de hanche directement sur le patron pour déterminer la taille à couper et éviter l’effet montgolfière. Bien m’en a pris car j’ai taillé en 38 soit une taille en dessous de ma taille habituelle.

Pour ce qui est de la réalisation, le montage de l’encolure est assez astucieux car c’est le dos qui vient se rabattre sur le devant et le montage n’est pas très compliqué. Le haut n’est pas doublé il y a une parmenture d’encolure et d’emmanchure. Si je la refais un jour, je dessinerai une doublure car les parmentures d’emmanchures ont tendance à ne pas tenir en place et c’est pas très simple de bien les positionner. Faute de tissu j’ai fait une version aux genoux alors que le modèle est normalement une robe aux chevilles avec des fentes sur les côtés.

Le gros dilemme de cette robe a été le positionnement de l’élastique: au dessus de la ligne de taille ou en dessous? doré ou unis? les 2 sont possibles puisque j’ai cousu l’élastique que d’un coté et je peux donc le mettre dans un sens ou le rabattre dans l’autre.
A ce jour, le sujet n’étant pas tranché, mon photographe m’a patiemment fait des photos des 2 versions.

Mon mari est plutôt pour la version unis, ma sœur plutôt pour la version dorée…. Et vous? Vous avez un avis?

Une petite photo de dos pour parfaire la présentation 😉

Vous l’aurez noté le motif est le même que ma robe de coquette mais le tissu est du crêpe et non du satin. Il vient également de chez bennitex et je me suis rendu compte après coup que j’avais commandé le même motif dans 2 compositions et couleurs différentes! À croire que j’ai vraiment eu un gros coup de cœur pour ces jolies fleurs 🙂

Pour finir, cette robe est facile à porter. La taille élastique en fait un modèle super confortable et je trouve que l’encolure lui donne juste ce qu’il faut de sophistication et d’originalité.

Coquette un jour…

Coquette toujours…. Ayant cousu une jolie robe de baptême pour mon petit neveu, il était inimaginable que j’assiste à la cérémonie sans moi même etrenner une nouvelle robe. 🙂

Ce n’était quand même pas un déménagement 15 jours après et une montagne de carton à terminer qui allait m’en empêcher!! J’ai bien eu la petite voix de la raison qui m’a soufflé que ma robe à carreaux n°2 pas si ancienne tout de même pourrait parfaitement convenir mais quand le lundi d’avant la fête la météo s’est annoncée caniculaire, la petite voix a disparu!

Une fois n’est pas coutume c’est encore chez Burda que j’ai trouvé mon bonheur avec le modèle 117 du numéro d’avril 2017.

Toute l’originalité de cette robe est dans le dos

Alors que le devant est des plus sages:

Je n’ai pas respecté le montage préconisé par Burda et j’aurais donc pu éviter la couture milieu dos qui m’a un peu contrarié.

Heureusement, j’avais acheté un coupon de 2m chez Bennytex, j’ai donc pu faire un raccord quasi invisible en coupant les 2 dos sur 2 motifs distincts.

Coté confort, si c’était  refaire j’elargirai un peu au niveau de la poitrine car je suis un peu juste. Côté tissu, il s’agit  d’un satin polyester que j’ai doublé d’une doublure maille également en polyester; soit une association pas top. Avec une doublure en coton, cela aurait été bien plus agréable par forte chaleur mais j’ai fait avec ce que j’avais en stock.

Ceci ne sont que des détails de confort car j’adore la forme et le motif et cela ne m’empêche absolument pas de la porter. Elle permet même de faire le pitre avec le photographe quand mes talons s’enfoncent dans la terre

Ou de faire la belle façon magazine:

Bref, une chouette robe cousue un peu à la va-vite mais qui fait son petit effet à chaque fois que je la porte.

Robe de baptême

Tout a commencé lors d’un déjeuner en famille un dimanche où en discutant avec ma belle sœur des préparatifs du bapteme de mon petit neveu, je découvre plus que surprise, qu’elle n’a pas de robe de bapteme familliale. Pour moi sa famille me semblant plutot pratiquante, j’étais persuadée qu’ils avaient une robe qui se passait de génération en génération.

Dans la conversation, ma belle sœur me dit qu’elle aimerait beaucoup instaurer cette tradition, qu’elle a d’ailleurs déjà regardé chez « Bonpoint » mais que les robes coûtent une demie fortune. Je lui propose donc de lui en coudre une, ravie de la confiance qu’elle m’accorde.

Apres discussion, elle souhaite une réplique d’un des modèles de Bonpoint. Sur le site internet, la robe n’est pas très visible je lui ai donc envoyé ce petit croquis pour valider le modèle

Je suis partie du modèle 4. Oat Fields d’ottobre 1/2014 et je l’ai adapté au modèle choisi. J’avais très envie de donner une touche ancienne à la robe, j’ai donc cherché de la dentelle ancienne, que j’ai trouvé sur soufledantan.com

A réception, catastrophe la dentelle de bordure est bien blanche alors que la dentelle d’entre deux est crème. Sur le site les couleurs indiquées étaient identiques. Après un échange de mail, le vendeur me propose un échange pour que mes 2 dentelles aient bien la même couleur.

Munie de mes précieuses dentelle, je suis allée chez toto tissu à St germain à la recherche d’une jolie popeline blanche. Un tissu plutot basique pour moi mais absolument pas pour la vendeuse qui m’a reçue comme une extra-terrestre !! Après maintes hésitations et validation par MMS avec ma belle sœur, j’ai jeté mon dévolu sur un joli piqué de coton.

Coté couture, le modèle avec ses petits plis religieux, et ses multiples découpes dues à l’ajout de dentelle d’entre deux n’est pas des plus simples. J’y ai passé beaucoup plus de temps que ce que j’avais imaginé. Heureusement pour une fois, je ne m’y étais pas prise à la dernière minute.

Pour les poignets, j’ai fait 2 rangs de smock car j’avais peur qu’un élastique sert trop les poignets du petit.

Voila avec pas moins de 15 heures de couture, ma plus belle des récompenses est l’émotion des jeunes parents en voyant leur bébé dans la robe.

 

Le tricot boulet

Tout celles (ou ceux) qui se sont un jour lancé(e)s dans un (très) gros projet tricot se reconnaîtront dans ce billet…

Mon projet boulet c’est la veste Sylvi. Veste admirée sur le site ravelry, étudiée sous toutes les coutures, decriptée dans les commentaires de toutes celles qui s’y sont frottées… Hésitation, j’y vais, j’y vais pas et puis si je me lance! C’était il y a 4 ans! Oui 4 longues années, entrecoupée de très longues pauses.

Je n’ai que très peu de tricots à mon actif (2-3 pulls) et pour chacun j’ai mis un temps infini à les finir. Pour ce projet, je savais en choisissant ma laine que cela risquait d’être long voir très long et c’est pourquoi j’ai choisi une couleur un peu passe partout pour ne pas m’en lasser au fils des mois.

En bonne élève, j’ai commencé par faire un échantillon puisque je l’ai tricoté avec la laine Partner de chez Phildar et non la laine préconisée dans le patron. À la vue de mon échantillon, j’ai fait des calculs savants et ai conclu qu’il fallait rajouter 44 rangs à la grille du dos pour avoir la même longueur que sur la photo de présentation. Motivée j’ai donc dessinée des branches et des fleurs sur ces fameux 44 rangs pour qu’ils se rejoignent parfaitement à la grille du patron.

Le dos est plutot sympa à faire, il suffit de suivre la grillle c’est assez motivant. Mais la laine est quand même un peu lourde et arrivée en haut il y a un beaucoup de poids sur les aiguilles. Je l’ai commencé en avril 2013 et la première pause a été due à l’été car il faisait trop chaud pour avoir le tricot sur les genoux.

Ensuite, j’étais enceinte, alors idem, ce gros tricot sur les genoux n’était pas bidou compatible et c’est en plus le moment où j’ai acheté ma surjeteuse alors le tricot est tombé aux oubliettes !!!

Malgré tout au cours des 4 années il a été ressortit , j’ai tricoté des grand morceaux puis arrêté encore. Et puis je me suis motivée à le finir cet hiver car j’avais très envie d’en commencer un autre. J’ai un principe en couture mais surtout en tricot: 1 seul encours, sinon c’est le meilleur moyen pour que je ne finisse rien.

Alors j’ai enfin fini le dernier devant. J’ai abandonné l’idée de la capuche, je trouve qu’elle cache trop le motif du dos mais surtout j’avais envie d’en finir. Ensuite, il a fallu assembler les pièces et cela m’a bien pris encore plusieurs semaines. Il a fallu tricoter et coudre tous les pétales des fleurs…. j’ai eu l’impression que c’était sans fin.

Et puis, il y a eu le constat final… je ne suis pas certaine de vraiment l’aimer cette veste… elle est super lourde, elle a tendance à glisser des épaules. J’ai mis plus de 2 mois à lui trouver des boutons, preuve de ma motivation à la porter. Comble, elle a une couleur trop passe partout finalement…

Alors elle traine par ci par là. Elle est sortie une fois ou deux sans grande conviction juste pour dire que je ne l’ai pas tricotée pour rien. On verra à l’usage si elle trouve sa place dans ma garde robe. En tout cas ELLE EST FINIE et c’est bien là l’essentiel: j’ai pu me tricoter un petit pull en jacquard depuis… mais ça c’est une autre histoire!

Coucou me revoilà…

Non mon blog n’est pas mort!!! Mais ma vie de la vraie vie a été pas mal occupée ces derniers temps. Après un changement de boulot en mars, 3 mois de travaux dans notre nouvelle maison, nous avons emménagé au milieux des peintres et des plombiers le 30 juin.

Avec pas moins de 100 cartons pour empacter toutes nos affaires, la couture et le blog ont été laissés sur la touche. Au milieux des cartons, je me suis remise au tricot pour combler mes envies créatives mais ce n’est pas le sujet du jour. Après 1 mois et demie dans notre nouvelle maison, mes machines chéries ne sont toujours pas déballées car ma pièce couture est à peine achevé. J’ai pourtant plus que hâte de m’y remettre… un dernier coup de pinceaux et ce sera bon.

Alors à défaut de vous montrer une cousette tout juste finie, je vais en profiter pour vous présenter tout ce que j’ai cousu avant le déménagement.

Vous vous souvenez, il y a fort longtemps, j’avais écrit un article appelé la robe à carreaux n°1 et puis plus rien. La n°2 et n°3 ont pourtant bien été cousues et voir portées mais pas photographiées…

La robe à carreaux n°2 que je vous présente aujourd’hui est la robe Gerda de la maison Victor de janvier-février 2017. Le tissu est un coton un peu épais légèrement stretch de chez pretty mercerie parfait pour une robe de mi-saison.

Je n’ai fait aucune retouche sur le patron, le dos ne baille pas trop mais est trop décolleté pour la frileuse que je suis pour être porté sans débardeur en dessous!

Peu de commentaire sur la couture car l’assemblage est plutot facile et comme souvent avec LMV il suffit de se laisser porter. Le devant tombe parfaitement grâce au découpes princesse (NB: je suis particulièrement fière de mes ajustement de carreaux sur ces découpes;-))

Petit plus pour certaine, la robe à des poches que j’ai pour une fois faites, même si je trouve au final que cela ne sert pas à grand chose quand comme moi, on se ballade avec un énorme sac à main!!’

Voila pour la reprise, la prochaine fois je vous parle de mon tricot boulet avant de vous montrer la robe à carreaux n°3 qui m’a donné beaucoup plus de fils à retordre!!!

Master piece??!

C’est comme ça que ce blazer numéro 114 du Burda de mars 2017 etait présenté dans le magasine… Cette expression me fait souvent sourire chez Burda car elle est souvent mise sur des modèles un peu originaux avec des tissus surréalistes qui donnent pas vraiment envie! Mais bref la n’est pas le sujet…

Alors pour la petite histoire ce petit blazer n’était pas du tout prévu dans mon planning couture « d’avant mariage » (cf les petites robes roses présentées ici) mais au détour d’une conversation avec ma Maman, il s’est avéré qu’elle n’avait pas de veste allant avec sa robe choisie pour le mariage de ma cousine.  Moi un peu sur le mode « même pas peur, je suis une déesse de la couture, dis moi ce que tu souhaites et je te le couds 🙂 », je lui ai proposé plusieurs possibilités et son choix s’est porté sur ce blazer de difficulté 4.

Ma maman est allé choisir son tissu au marché St Pierre et est revenue avec un lin d’ameublement d’une couleur magnifique mais d’une rigidité… tout autant magnifique! Malgré un lavage en machine, le tissu est resté très raide et assez difficile à épingler. Je ne ferais pas de commentaire sur ses hésitations quant au choix du modele après que j’ai eu passé plus d’1h30 à recopier les 12 pièces du patrons et au moins tout autant à les couper. Et mon « Non » catégorique sur le fait qu’une veste mi-longue n’aurait pas été plus appropriée, non mais!!!

Elle va très bien cette veste avec sa robe non?

Côté couture, le modele n’est effectivement pas très simple. La difficulté est surtout dans les découpes, notamment sur les pièces à angles droit:

 Quant à la pose de la doublure les explications sont plus que succinctes et elle n’est même pas dessinée sur le patron. Un peu d’expérience sur le sujet n’est pas du luxe pour en venir à bout. Au delà de l’aspect technique, j’avoue avoir eu beaucoup de mal à la finir à cause de la rigidité du tissu. La veste étant assez ajustée et j’ai eu peur que cela soit inconfortable donc importable.

Finalement je m’y suis mise sérieusement pour la finir in extremis.  Comble du comble, après l’avoir laissé en suspend longtemps sur mon plan de travail il n’est pas exclus que je me la couse un jour car j’aime vraiment beaucoup sa forme.

Un grand merci à ma maman et mon papa qui se sont prêtés au jeu des photos chacun d’un côté de l’objectif et bravo à ma maman qui s’est cousu une jolie pochette assortieàsa nouvelle veste.

Mais que faisiez-vous cet hiver?

Je cousais bien sur!!! Et oui j’ai proposé à ma cousine l’été dernier de coudre des petites robes pour le cortège de son mariage. Elle a trouvé une petite robe lors d’une brocante pour sa fille en taille 1 an et je l’ai reproduit en taille 3, 5 et 8 ans.

Je n’ai bien évidemment pas réussi à retrouver la couleur exacte de la robe de base malgré un « fouinage » intensif au marché Saint Pierre. J’ai donc acheté un grand métrage de soie sauvage, de popeline pour la doublure et du tulle et je me suis lancée dans la confection de non pas 5 mais 6 robes puisque j’en ai également cousue une en 1 an pour que toutes les petites soient assorties.

Je n’ai pas de photo des 6 petites filles mais voici un petit apperçu du mariage:

Tout d’abord, on attend avec impatience l’arrivée des mariés:

Puis on les escorte jusqu’à la mairie:

On pose un peu:

On se repose un peu pendant la messe après avoir fait le pitre sur les photos!

Et puis une petite dernière pour le plaisir car j’aime beaucoup ce moment d’entre aide :

J’ai pris grand plaisir à realiser ces petites robes même si je dois avouer que 6 fois le même modele, j’ai trouvé que c’était un peu redondant. J’ai un peu fait une overdose de rose sur la fin.

Mon rêve ultime serait d’avoir le niveau un jour de coudre une robe de mariée. Mes filles ont 3 et 5 ans, j’ai largement le temps de m’entraîner si un jour elles souhaitent franchir le pas 🙂

Lora

Un gentil message de Servanne s’inquiétant de mon absence prolongée et me voila de retour sur mon blog.

Pour résumé un peu le « hors couture » des derniers mois, je viens de changer de boulot et dans le même temps nous venons d’acheter une maison. Deux raisons qui m’ont tenus bien éloignée de mes machines, mais fort heureusement il me reste quelques projets non publiés à vous montrer.

C’est donc avec un grand classique de la Maison Victor que je sors de mon hibernation: la robe Lora.

Cette robe vue et archi revue depuis la sortie du numéro de sept/oct 2015, je l’ai toujours trouvé magnifique sur les autres mais j’étais persuadée qu’elle ne correspondait pas à ma morphologie. Elle n’a donc jamais fait partie de ma TO DO LIST.

Et puis j’ai fait un achat de tissu un peu compulsif sur pretty mercerie et j’ai reçu un tissu que j’ai eu envie de transformer en Lora.

Le patron est bien coupé et je n’ai fait aucune retouche ce qui est plutôt rare pour moi. Je la trouve très féminine et parfaitement adapté à mon nouveau boulot.

Aller je repars…. peut être à bientôt !

Ditte ou la robe à carreaux n°1

Ditte est le nom d’une robe du magazine LMV de mars-avril 2016. Magazine acheté un peu précipitamment sans le feuilleter à l’aéroport l’année dernière et pour lequel je n’avais pas franchement eu de coup de coeur.

Et puis il y a eu pas mal de robes façon chemise sur la blogo, alors j’y ai repensé à cette robe Ditte. Et puis finalement non car les chemises c’est vraiment pas mon truc et j’en porte très très rarement. J’ai eu peur d’y passer beaucoup de temps pour finalement pas la mettre, et puis… et puis il y a eu ce tissu de chez pretty mercerie avec son petit air Burberry. Et la, je l’ai vu ma robe Ditte:

Je n’avais jamais cousu de carreaux alors je me suis bien amusée sur les raccords évidemment mais surtout sur le sens du tissu. J’ai coupé la ceinture, la bande de boutonnage et le haut du dos dans la diagonale:

J’ai contrasté le dessous de col et l’intérieur avec une popeline noire:

Bref j’ai pris beaucoup de plaisir à jouer avec mes carreaux et ma popeline noire pour que la robe malgré sa couleur beige ne soit pas terne. Pour la taille, j’ai suivi les recommandations trouvées sur différents blogs et j’ai coupé une taille en dessous de d’habitude. Elle a encore un peu trop de volume à mon goût au niveau de la taille mais c’est lié au tissu qui a beaucoup de tenu (230g/m2) et sur lequel il n’a pas été simple de faire les fronces.

Au final, je l’aime beaucoup ma robe chemise. J’y ai passé du temps comme je me l’étais imaginé mais je la porte régulièrement c’est donc un pari réussi!!

Têtu… comme sa mère

Dans la série « idée fixe » je voudrais le fils. Eh oui, depuis que mon cher fiston a vu la petite veste cousue pour son cousin en septembre, il me demande toutes les semaines: « tu peux me faire un sweat avec le tissu de bébé Henri » ou « tu le commences quand mon sweat avec le tissu de bébé Henri » ou « c’est mon sweat que tu couds après? » Bref il est tenace mon fiston. Les mauvaises langues diront qu’il est le digne fils de sa mère. Pour ma part, je dirais juste qu’il a de la suite dans les idées… et également 2 mignons petits poings pour finir de me convaincre!!

Mais bref devant l’insistance assidue du fiston, bien que j’avais très envie de me faire un joli cardigan dans le dit-tissu… j’ai fini par cédé. J’avoue que le bleu layette pour mon fiston de 6 ans je le sentais pas trop. Je lui ai donc proposé de mixer avec un tissu contrastant et nous avons choisit le modele 16 du magazine printemps 2014 d’ottobre.

Au moment de recopier mon patron, je reste sur la base que mon fiston mesure à peu près qu’1m20 puisque c’est le constat que nous avons fait lors de notre passage au parc Astérix le week-end précédent. Je décalque, je coupe et je mets de côté jusqu’à la prochaine pause couture.

Raconté comme ça, la suite semble écrite d’avance! On est dimanche soir, je m’attele au pliage de mes nombreuses lessives du week end et je plie des T-shirt et des sweats en 128 et non 120cm. Prise de doute, j’attrape les manches de mon patron, les compare à un des sweats du commerce de mon fiston et réalise que le sweat tant convoité risque d’être un peu court.

Déçue, je laisse le tout en suspens à l’affût d’une solution miracle.

La nuit porte conseille c’est bien connu, le lendemain je reprends mon patron, décide de rajouter une bande bleue foncée sur les manches et une seconde sur le bas du corps pour rallonger discrètement le sweat. Le modele de départ n’a qu’une seule bande contrastante sur le bas du corps et rien sur les manches.

Comble du comble, le sweat est au final un peu long mais heureusement à la hauteur des espérances du fiston!

Coté couture, ayant une surjeteuse l’assemblage est assez simple. La seule difficulté est l’alignement des poches de chaque côté de la fermeture éclair. Dans la réalité, elles sont beaucoup plus alignées que sur les photos; mystère! Pour l’appliqué de la salamandre sur l’épaule je l’ai doublé avec une viesline épaisse pour qu’elle soit bien rigide et ensuite je l’ai cousu à la machine tout doucement.

J’adore coudre pour mon fiston car il est aussi expansif dans son bonheur d’avoir un sweat cousu par maman que dans l’énergie qu’il a mis pour me convaincre de lui coudre.