Deux pour une!

Il y a fort longtemps j’avais acheté un grand coupon de tissu fleuri pour coudre une robe longue, et puis finalement l’été est passé sans qu’il passe sous mon pied de biche. Forcément l’été suivant l’envie de robe longue n’était plus et l’imprimé plus forcément à mon goût…  je m’en suis servie pour faire 2 toiles. Ça c’était l’été dernier et finalement les 2 toiles ont élue domicile dans mon dressing car elles sont finalement pas si mal!

La première est la robe trésor de super bison. Faut-il encore présenter ce patron tant il y a de version sur la toile?
Je n’ai fait aucune modification si ce n’est que j’ai juste cousu une taille en dessous de la mienne car j’avais lu qu’elle taille grand et c’est le cas. Le tissu principal est une viscose alors que la doublure est en coton ce qui fait que les hauts devant s’ajustent mal et cela crée un surplus de tissu principal pas très esthétique.

Le décolleté tombe parfaitement alors que j’avais crainte que le cache cœur s’ouvre inopinément. Le dos est tout simple.

C’est finalement une robe que j’ai peu mise car les ourlets des mancherons se sont effilochés et qu’elle attend depuis de long mois d’être réparée. J’ai fait la première manche le mois dernier…. la seconde sera peut être faite l’été prochain! Dommage parce que finalement en regardant ces photos prises il y a plus d’un an, je la trouve pas si mal cette petite robe!

La seconde robe est Alina de Mounasew. Une robe très facile à faire car elle ne contient que peu de pièce.

J’ai complètement modifié le montage car la fermeture est prévue au milieu du dos et je l’ai mise sur le côté.

J’ai également entièrement doublé la robe car je n’aimais pas le montage proposé des parementures d’encolure.

Son côté très sage fait que je la porte peu également. Si je devais la refaire je creuserai un peu plus l’encolure et jouerai peut être sur les matières entre le haut et le bas pour une version un peu plus rock’n’roll.

Voila 2 petites cousettes cousue l’année dernière. Demain je fais une grosse séance photos avec mon Papa, ce qui n’était pas arrivé depuis 1 an. Autant vous dire que j’ai débarqué avec un semi-remorque 🙂

J’ai plein de choses très chouettes et pas mal de tenues complètes car je réfléchis de plus en plus ma garde de robe en association tissus/ laine. A très vite…

Uppstytta

Comment résister à l’appel du pull Islandais quand on y est en vacances? Ils sont en vente dans chaque petit village tous réputés fait main et tous aussi grattant les uns que les autres. Bref sous forme de pulls finis ils ne me faisaient pas très envie mais quand je suis tombée sur ces pelotes les unes à côtés des autres… je n’ai pas résisté

Les couleurs m’ont fait pensé aux phares Islandais et j’ai cherche un modèle adapté.

J’ai choisi uppstytta que j’ai un peu modifié pour avoir un modèle plus prêt du corps.

J’ai aussi fait une grosse infidélité à mon photographe favori mais j’avais très envie de vous montrer mon pull avec le paysage islandais derrière!

Côté modification j’ai donc:

– Pour les manches j’ai monté 38 mailles, j’ai fait 20 rangs de point mousse et puis j’ai fait 2 augmentations tous les 9 rangs, jusqu’à avoir 62 mailles et 46 cm de haut
– Pour le corps j’ai monté 168 mailles au lieu des 180 préconisés pour le reste j’ai suivi le patron.

Tricoté en 4,5 et 5 pour la partie jacquard, j’ai eu l’impression que le pull montait tout seul. 10 jours tout pile pour le faire, je n’avais jamais été suis rapide. Il faut dire que nous avons fait le tour de l’Islande et avons roulé quasi 4000 km depuis 3 semaines, ça laisse le temps de tricoter!

Bon et cette laine? On va pas se mentir, oui le (La?) lopi à même la peau gratte beaucoup. Mais avec un t-shirt (voir une polaire) en dessous c’est Tout bon!

Par contre c’est effectivement très chaud et parfaitement adapté au climat islandais. Il est fini depuis dimanche et je ne le quitte plus car j’ai bien conscience que quand on sera rentré en France vendredi il risque de rester au placard un moment!
A très vite avec des cousettes plus estivales!

 

Le prototype

Bon on continue de remonter dans le temps et on est maintenant en mai 2019, date à laquelle avec mon amoureux nous fêtions nos dix ans de mariage. En voilà une belle occasion de se coudre une jolie robe de princesse. Je suis passée par toute les envies avec des robes bien compliquées dans des matières toutes plus exigeantes les unes que les autres pour finalement choisir une forme simple: la robe Alicia de Coralie Bijasson.

Alors bien sûr avant de couper dans mon joli tissu j’ai fait une toile. Et bien que n’ayant utilisé que des chutes de mon stock j’avais envie de faire une jolie robe malgré tout.

Tous le charme de la robe est le dos plongeant. Côté face elle est beaucoup plus sage :

D’après ma fille une vrai robe de princesse doit tourner. Check: c’est ok !

Bon elle doit également être rose avec des paillettes et la on est loin du compte!

Dans la vraie vie, je ne l’ai jamais mise car l’ourlet de ma jupe n’est pas droit… j’ai bien essayé de rattraper la chose mais le tissu (une viscose de piètre qualité) est trop mou. La jupe est un cercle complet trop court devant, trop long derrière. Si quelqu’un a une astuce je suis preneuse. Concernant le patron, je n’ai fait aucune retouche tout tombe nickel et les épaules tiennent bien en place ce qui était un peu ma crainte de départ.

Dommage qu’elle aussi ne soit pas mettable (décidément) mais elle m’a permis de valider le patron pour « the » vraie version dont je n’ai que des photos du jour de la fête!

La version du jour J n’est pas plus mettable car le blanc irisé au quotidien c’est pas simple simple mais je l’ai ressortie cette année pour nos 11 ans de bonheur!

Rhoo 2 articles dans le même mois, on frôle l’exploit! On dirait bien que les vacances me font un bien fou!

Haut les cœurs on y croit, à très vite!

Le temps des vacances…

Est ce enfin l’heure de rallumer la lumière par ici? Voilà 6 ans que j’ai commencé ce blog et c’est vrai que depuis un an je le déserte beaucoup. Et pourtant, je suis heureuse d’avoir un souvenir de chaque projet, de venir y relire les modifications apportées sur un patron que je couds ou tricote à nouveau et des échanges avec chacune de vous.
Alors oui, j’aimerai revenir plus souvent mais oui je n’en prends pas le temps…

Dans ma besace j’ai 2 sortes de projets: ceux dont j’aimerais vous parler mais les photos n’ont jamais été faites et ceux dont les photos sont faites mais depuis tellement longtemps que je ne sais plus quoi raconter. Bref la cadrature du cercle!

Je vais donc revenir sur la pointe des pieds et tenter de parler couture avec ma salopette Sailor de la maison fauve.

Sur le papier c’était un projet « easy » puisque j’avais déjà fait la version short et que je croyais qu’il fallait juste rallonger les jambes… En fait, la version longue est bien différente puisqu’il n’y a pas les pinces et il a donc fallu ressortir le patron pour décalquer la nouvelle version. Jusque là rien de bien méchant… j’hésite sur la taille mais ayant perdu du poids l’année dernière je tente la même taille que le short.
Je me dis quand même que sans les pinces les cuisses risquent d’être plus à l’étroit et joue la sécurité avec l’ajout d´une fermeture éclair pour enfiler la chose.
La couture est simple, je peaufine les finitions roulez jeunesse. Je suis fière de ma jolie salopette terminée.

Tu la sens venir la galère de la fille trop confiante… bah oui ma jolie salopette est trop petite. Je peux l’enfiler, je peux la fermer… mais je ne peux pas bouger. Éventuellement en station debout ça peut le faire mais je ne peux pas m’assoir.

Ô rage ô désespoir. Déjà que le mojo couture est bien bas, si quand je couds ça ne va pas je suis pas prête de me remettre en selle!

Alors je finis par coudre une bande sur toute la longueur de la jambe.

Malgré la retouche on ne peut pas dire que ma salopette soit d’un confort extrême et j’hésite toujours à la sortir du placard. Dommage parce que le modèle me plait beaucoup…

Voilà pour aujourd’hui. Finalement pour un projet cousu fin 2019, il me restait quelques anecdotes.
A bientôt  peut-être….

Bonne année !!!

Ouf plus que quelques minutes pour vous souhaiter à tous une très belle année 2020. Je pense pourtant souvent à venir vous faire un petit coucou par ici à défaut d’être présente sur vos blogs, mais la motivation est moins la. Je me suis même questionnée sur l’intérêt de poursuivre cette aventure qui devient plus qu’épisodique mais j’avoue que j’aime bien garder une trace de tout ce que j’ai fabriqué et puis j’aime surtout nos échanges.

Pour certaine j’ai un peu l’impression de vous connaître depuis le temps que je vous lis: ma petite bulle qui vole au grès des envies qui se pose et qui repart.

Le mojo de la couture s’est un peu fait la malle depuis 6 mois et c’est d’autres aiguilles qui m’occupent l’esprit et les mains… à l’envers, à l’endroit, ça cliquette et ça tricote beaucoup par ici! Le tricot correspond mieux à mes envies du moment, car j’ai du mal à m’isoler dans mon atelier pour coudre. Je traîne mon tricot partout, en jouant au jeux de société avec mes enfants, en aidant au devoir, devant la télé, dans le train…. et ça monte vite!

Les petits derniers n’ayant pas encore été photographiés, je vais vous parler de mon premier gilet Rosa. Un petit bonbon rose, pour lequel j’ai craqué dés sa sortie:

Tout le charme est dans les raglans. Une petite merveille toute simple à réaliser :

Pour la laine j’ai utilisé 2 fils: la holstgarn noble couleur loganberry et la holstgarn titicaca alpaga couleur blossom, pour avoir un gilet tout doux.

Son seul défaut est qu’il est un peu trop court à mon goût pour être porté avec un pantalon ou une jupe et j’ai rajouté 5cm sur les suivants.

Allez une photo droite pour finir:

A bientôt peut être…

Je vous souhaite à tous le meilleur.

Le mini montréalais

A force de me voir m’agiter sur mes aiguilles pour moi et pour ses sœurs, mon fils a décrété que lui aussi voudrait faire partie de la « team tricot de maman! » J’ai entendu sans écouter tellement le jeune homme est sensible aux pull qui grattent. Et l’idée de passer des heures sur un pull qui resterait au placard ne me motivait pas beaucoup. Mais le fiston a la tête dure et de la ténacité! Il a essayé les gilets de ses sœurs pour me prouver qu’il supportait la laine et m’a pris par les sentiments en me demandant une marinière… Devant son insistance j’ai fureté sur Ravelry et bien-sur j’ai trouvé tricot à son goût!

Apres le « quand est ce que tu me fais un pull », j’ai eu droit à « quand est ce qu’on va choisir ma laine! » Bien sur la mercière n’avait pas toutes les pelotes en stock dans la couleur choisie, cela aurait été trop simple!

Après validation de mon échantillon, me voilà donc lancée dans mon mini montréalais.

J’ai adoré le modèle car j’ai appris énormément de nouvelles techniques et les rayures c’est super motivant. J’ai eu l’impression d’avancer très vite.

Le pull se construit du haut vers le bas en circulaire. L’encolure est montée en provisoire sur une chaînette au crochet:

Les mailles sont reprises dans un second temps pour tricoter la capuche sans aucune démarcation. Pour la poche ventrale, j’ai choisie une autre méthode que celle proposée en suivant le tuto de drop design. Elle permet que la reprise des mailles de la poche soient complètement invisible:

Le cordon de la capuche est proposé en I-cord, j’ai simplifié en utilisant mon tricotin mécanique.

Le haut de la capuche est terminé par un grafting:  le rang est séparé en 2, répartis sur 2 aiguilles doubles pointes parallèles pour que les mailles soient cousues de part et d’autre de façon invisible.

Enfin pour les rayures, j’ai utilisé ce tuto pour que les changements de couleur en circulaire soient le plus discret possible.

Et la laine on n’en parle? C’est de l’essentials merino Rico design tricotée en 4.

Au delà du fait qu’il a fallu faire patienter le fiston jusqu’à ce que la mercerie reçoive son réapprovisionnement…. Si tu la rencontre passe ton chemin! J’ai adoré la tricoter, j’étais très fière de mon tricot, mon fils rêvait de le porter dés les premiers essayages en cours pour vérifier la taille…. mais il y a un mais!

Comme à chaque fin de projet, je le lave religieusement à la main pour le bloquer. Je l’essore délicatement en le roulant entre 2 serviettes que je piétine avec joie…. mais la laine est lourde et le tricot se détend comme jamais…. les manches sont 10 cm trop longues, le corps lui arrive à mi-cuisse, et le tout s’est très très élargi. La chose informe met 3 jours à sécher, je suis super déçue et le fiston avec.

En désespoir je cherche sur Internet comment récupérer mon tricot… j’apprends que quand il y a écrit superwash, il faut laver à la machine! Je passe donc mon pull en machine qui ressort toujours trop grand et là : aux grand maux, les grands remèdes… je tente le sèche linge!

En mode, j’y vais mais j’ai peur; Je sors le panier spécial pull qui n’a jamais servi et j’enfourne la chose pour 20 mn. C’est mieux mais pas encore ça, rebelote pour 20mn, puis une dernière pour la route de 20 mn et outre le bas qui est resté un peu large, le pull a repris sa taille d’origine.

Ouf, quelle aventure ! Alors la semaine dernière quand la mercière m’a proposé la même laine pour un autre projet, je suis repartie les mains vides!

En tout cas le fiston est ravi et porte son pull fièrement. Mon petit cœur de maman est prêt à le refaire dans une autre couleur tellement il a l’air de l’adorer! Affaire à suivre si je trouve un moyen de laver celui la sans trembler devant mon sèche linge à chaque fois 😅

Un peu de couture

Bien que je n’ai pas touché à ma MAC depuis bientôt 3 mois, c’est de couture dont je vais vous parler aujourd’hui et en plus d’une robe cousue l’année dernière…

Très gros coup de cœur sur le Burda de mai 2018, à tel point que j’avais acheté plein de coupon de 3 mètres pour réaliser plusieurs robes… Mais comme souvent la liste des envies était plus longue que le temps nécessaire pour les coudre et les coupons sont restés pour la plupart en l’état… sauf 1.

A peu près au moment où les températures sont devenues automnales l’année dernière, j’ai terminé ma robe de mi-saison.

Elle est donc restée bien sagement dans le placard jusqu’au printemps. Voir un peu plus car je lui trouvais un petit côté belle des champs, que je n’étais pas certaine d’aimer…

Et pourtant j’adore le décolleté et le jeu des rayures proposé par le modèle. Un matin, pas trop inspirée, j’ai décidé de lui laisser une chance…

Et bien que je n’aurai pas misé un kopeck sur cette réalisation, à chaque fois que je la porte, j’ai quelqu’un qui me demande où je l’ai acheté…

A toute fin utile, le modèle est le #109 du burda 05/2018. Si on parle le Burda couramment, il se coud tout seul. La seule modification que j’ai apporté c’est de remonter le décolleté de 4cm, mais je le fais systématiquement sur les patron Burda.

Allez je vous laisse, j’ai un tricot qui m’attend!

Amicalement

Leslie

Coucou me revoilà….

Quand ton photographe t’envoie un texto pour te dire je t’ai envoyé tes photos, tu peux faire un billet de rentrée… tu te dis que l’heure est grave et qu’il faut dépoussiérer le blog.

J’aurais pu vous parler de couture et des quelques robes cousues au printemps, notamment de celle qui m’a fait tant cogiter pour fêter nos 10 ans de mariage mais c’est de tricot dont il est question aujourd’hui.

Un joli gilet bergère de France découvert sur le blog de Virginie: canel et autres délices.

Le modèle date de 1999 et elle m’a gentiment scanné les instructions pour que je puisse la copier. Aucune originalité de ma part c’est la même laine… seul les boutons diffèrent!

Quand j’ai enfin décidé de m’y atteler je venais de finir mon gilet vitaminé et ses interminables rangs. Vu ma vitesse d’escargot et les aiguilles préconisées en 3, je me suis mise en quête du « secret » des tricoteuses qui te pondent un modèle par mois quand toi tu as peniblement avancé de 10 cm.

Le secret….le voilà: c’est la méthode continentale ! Il y a plein de vidéo YouTube pour expliquer comment faire. C’est effectivement très rapide pour les rangs endroits mais un chouïa plus compliqué pour les rangs envers!

Pour contourner la difficulté des rangs envers…. j’ai décidé de tricoter mon gilet en circulaire comme un pull et de le couper au milieu à la fin! J’ai donc additionné toutes les mailles des 2 demi devants et du dos pour ne faire que des rangs endroits jusqu’à la séparation des emmanchures et du décolleté.

Attention âme sensible s’abstenir:

 

NB: avant de couper il faut bien sûr coudre à la machine à tout petit point de chaque côté de la ligne de découpe et au milieu des mailles pour ne pas que l’intégralité du gilet se détricote.

Bon sauf qu’en continentale, je tricote beaucoup plus lache qu’avec la méthode traditionnelle et qu’arrivée à cette fameuse séparation, quand j’ai essayé la chose c’était beaucoup trop grand! Sous le regard estomaqué de mon mari, j’ai détricoté en 30 minutes, 1 mois de labeur acharné pour tout recommencer dans la plus petite taille.

L’avantage c’est que j’avais eu le temps de bien me faire la main sur la méthode continentale et que ma 2ème version est bien plus régulière que la première. La séparation des emmanchures rime avec le démarrage de la dentelle que j’ai eu énormément de mal à faire. Je ne sais pas si c’est la faute de la casa del Papel devant laquelle j’ai tant bien que mal essayé d’avancer mon tricot mais certains soirs après 2h de tricot et de détricotage, j’en étais au même point! Et puis le noir quand tu es myope c’est juste une tannée pour s’y retrouver!

Au final, je suis loin des records de vitesse des tricoteuses chevronnées mais j’ai réussi à le faire (et le défaire!) en 4 mois, un vrai record! Je l’aime d’amour et comme il est noir, il va avec toute ma garde robe….

Édit du lendemain : voici les instructions du gilet en espérant que bergère de France ne me tape pas sur les doigts de mettre en ligne un patron publié il y a 20 ans!


Alors voilà un peu de blabla…

Une fois n’est pas coutume, c’est un billet un peu plus perso aujourd’hui. Deux grands changements pour moi dont j’ai envie de parler. Pour la couture, sauter tout le blabla et rdv aux photos, pour les courageux, bonne lecture

Le premier changement est professionnel : après 2 ans de bon et loyaux services j’ai démissionné de la micro entreprise pour laquelle je travaillais et je commence une nouvelle aventure lundi. Ma patronne (digne copie de Meryl Streep dans le diable s’habille en Prada) m’a forcé à faire l’integralité de mes 3 mois de préavis avec toujours plus de demandes et de dossiers à finir impérativement avant mon départ. Cette aventure est enfin terminée et c’est un très très gros soulagement pour moi de passer enfin à autre chose. Une grosse page émotionnelle se tourne, j’ai super hâte de démarrer lundi. Mon nouveau boulot est dans une structure beaucoup plus importante dans un domaine que je connais bien et luxe exceptionnel en région parisienne, c’est à 3 km de chez moi. Sur le papier, c’est le job rêvé, je croise les doigts.

Le deuxième changement est physique. Je l’avais annoncé, j’ai fait un régime très très efficace (-8 kilos en 2 mois)… point de remède miracle au final… Le régime s’appelle « maladie de Basedow ». Pour faire simple, c’est un problème d’hyper activité de la thyroïde qui stimule de façon excessive l’intégralité de l’organisme. Pour mon corps, c’est comme ci je courais le marathon en permanence avec la fatigue qui va avec. Et pour accompagner cette fatigue chronique un lot de petits désagréments vient pimenter mon quotidien: un cœur qui palpite, des mains qui tremblent, une hyper sensibilité/agressivité…. Le régime parfait n’est pas sans souffrance . Ceci dit, je ne me plaint pas car dans mon cas la maladie a été diagnostiquée très tôt et je n’ai ni gloitre, ni les yeux globuleux. Ça fait rêver hein!

J’ai commencé un traitement depuis 1 mois que je supporte plutôt bien et je gère déjà beaucoup  mieux mes émotions. Pour le reste ça se régule au fur et à mesure des 18 mois de traitement mais j’envisage bientôt de lire les nombreux emails reçus que je repousse soir après soir…

Bref, entre une fin de contrat tendue et la découverte fortuite de ma maladie, les derniers mois sont passés très vite. Malgré la fatigue j’ai continué à coudre pour me vider la tête mais j’ai fait simple et c’est quasi les mêmes hauts que la dernière fois que je vous présente… une blouse épicéa à manches longues cette fois et un top Suun à manches courtes. Toujours dans 1m50 de tissu, on prends les mêmes et on recommence.

La blouse épicéa :

Et la blouse Suun:

J’ai coupé ces 2 versions en même temps que les 2 précédentes et j’ai quasi tout cousu à la chaine. Je les aime tout autant. Le tissu est un voile de coton également d’Eglantine et Zoe, une petite merveille.

Promis la prochaine fois, je change de patrons! (Tiens ça marche aussi pour le boulot )

A très vite….

Leslie

Un coupon, 2 hauts – Acte I

A force de vouloir coudre que mon stock et me restreindre dans mes achats, j’ai fait un très gros craquage sur le site d’Eglantine et Zoe: 5 coupons d’un coup tous plus beaux les uns que les autres!

Le mètre n’étant pas donné (mais complètement justifié au regard de la qualité) j’ai essayé d’optimiser au maximum mes coupons. Le premier à être passé sous mon pieds de biche est un joli coton viscose écru à pois cuivré  que j’adore beaucoup beaucoup.

J’ai d’abord coupé une blouse Suun de PM-pattern.

Un patron avec un décolleté très délicat que j’ai fait dans la version la plus sage. Mais le patron propose 3 profondeurs différentes en fonction des envies et atouts de chacune!

Il y a des petites fronces dans le milieu dos pour donner un peu d’aisance. Le patron étant assez loose, j’ai choisi de faire la plus petite taille car je préfère les hauts près du corps.

Je n’ai pas trop aimé la planche patron que j’ai trouvé un peu difficile à lire et surtout que la partie basse des dos et devant est commune. Du coup c’est moins simple pour optimiser le positionnement des pièces sur le tissu.

Par contre les explications sont tops. Les repères tombent tous nickels et c’est un vrai bonheur de coudre ce patron.

Comme j’ai vraiment joué à Tetris avec mon coupon et comme mon titre le laisse présager,  j’ai réussi à caser un second haut: la blouse épicéa de Orageuse pattern.

Toute l’originalité de ce patron est le dos croisé.

La planche pdf est très claire et les explications aussi. J’ai rajouté un galon de sergé dans les ourlets de mes dos pour éviter qu’ils ne se déforment on verra à l’usage si c’est une bonne idée.

Le devant est très sage et j’aime le contraste avec le dos qui l’ai beaucoup moins.

Pour la grande ceinture, j’étais vraiment juste en tissu, elle est donc doublée dans un voile de coton écru et cela ne se voit pas trop même sur le noeud.

Pour finir définitivement mon coupon, j’ai fait une petite trousse et la il n’y a vraiment plus rien !

Pour résumer dans 1m50 (et 33 euros) j’ai casé un top Suun en 34, un top épicéa en 36 et une trousse alors que les marques préconisaient 1m70 de tissu pour Suun et 1m10 pour Épicéa…

A très vite et bon week end.

Leslie